Le sol se déplace-t-il sous nos pieds plus profondément qu’on ne le pense ?
Ce déplacement, lent mais significatif, remonte à quelque 200 millions d’années lorsqu’un supercontinent unique, Pangea, régnait sur la Terre. Avec le temps, les masses terrestres se sont fissurées et éloignées, modelant le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Pourtant, les continents n’ont jamais cessé de dériver. Les simulations informatiques suggèrent qu’un supercontinent pourrait de nouveau émerger dans environ 250 millions d’années. Mais quels défis cela poserait-il pour notre planète et ses habitants ?
Malgré la certitude que les continents ont migré et continuent de le faire, il demeure une incertitude quant à la manière dont ce changement géologique massif se produira dans le futur lointain. Les visualisations facilitées par l’informatique moderne offrent aux scientifiques une vision améliorée du futur géologique de notre planète. Qu’apprenons-nous de plus sur le comportement des plaques tectoniques et l’évolution passée de notre planète grâce à ces modèles ?
« Je ne doute pas que nous verrons un autre supercontinent. »
Il existe actuellement quatre principales hypothèses concernant le prochain supercontinent. Une animation illustre la formation de « Aurica » près de l’équateur terrestre. Mais quelles implications cela pourrait-il avoir pour les environnements de la Terre et la survie des espèces ?
Il est difficile d’imaginer les civilisations humaines dans 250 millions d’années. Notre existence, depuis les débuts de l’agriculture, ne date que de 12 000 ans. Peut-on envisager de peupler un supercontinent dans un futur aussi lointain ? « Cela représenterait un âge vénérable pour une espèce », s’émerveille Nance. Cela signifierait exister bien plus longtemps que les dinosaures. Après avoir dévié un certain nombre d’astéroïdes menaçants et évité l’auto-annihilation, c’est possible. Mais les espèces évoluent.
Les échelles de temps impliquées sont à peine imaginables. « Il y a certainement une chance que nous soyons encore là dans 250 millions d’années, mais nous serons très différents », médite Davies. La perspective d’un autre supercontinent soulève des questions non seulement sur notre planète, mais aussi sur notre propre avenir en tant qu’espèce.
Source : Mashable