a white square with a blue logo on it

Credits image : Dima Solomin / Unsplash

Intelligence ArtificielleSociétéTechnologie
0

L’IA « open source » de Meta : entre libre accès et labyrinthe licencieux, un véritable parcours du combattant

« Dans le monde du développement, ‘open source’ est un terme aussi clair que du café noir. Ceci dit, on va essayer de ne pas trop écrémer l’info! »

Suivre le rythme effréné de l’industrie de l’IA, c’est comme essayer de monter une échelle en savon : glissant et périlleux. Mais pas de souci, avant que l’IA ne se charge elle-même de lire les actus à votre place, permettez-moi de vous présenter la crème de la crème des histoires récentes dans le monde du machine learning, des recherches notables aux expérimentations que vous n’avez peut-être pas vues passer.

Cette semaine, les projecteurs sont braqués sur Meta qui, avec la grâce d’un lama dans un magasin de porcelaine, a dévoilé la dernière itération de ses modèles génératifs d’IA, Llama 3. Ces modèles, au talent littéraire affirmé, sont « open source », du moins selon Meta. Oui, vous avez bien lu, mais gardez une pincée de sel à portée de main.

Cependant, le terme « open source » semble avoir été tricoté avec du fil plutôt élastique ici.

Car voyez-vous, « open source » implique une liberté totale d’utilisation, mais Llama 3, à l’image de son prédécesseur, se retrouve enchaîné par des restrictions licencieuses assez serrées. Les développeurs désirant former d’autres modèles à partir de Llama doivent dire adieu à leur rêve, et ceux ayant l’audace de flirter avec les 700 millions d’utilisateurs mensuels doivent passer par la case « licence spéciale » de Meta.

Les débats autours de la définition de l’open source ne datent pas d’hier, mais comme les compagnies du domaine de l’IA jouent avec cette appellation comme des enfants avec des pétards, cela ravive de vieilles querelles philosophiques qui n’ont jamais vraiment trouvé leur résolution.

L’étude menée par une coalition de chercheurs de l’Université Carnegie Mellon, de l’AI Now Institute et de la Signal Foundation a mis en évidence que beaucoup de ces soi-disant modèles « open source » viennent avec leur lot de conditions et de secrets mieux gardés que la recette du Coca-Cola.

Alors, chercher à baptiser quelque chose d’ouvert tout en multipliant les verrous, n’est-ce pas un peu comme essayer de pousser un éléphant dans un magasin de porcelaine ? Peut-être que le terme « open source » mériterait un petit dépoussiérage, histoire de voir plus clair dans cette jungle d’IA.

Et tandis que les grands pontes de la tech essaient de nous éblouir avec leurs « open source » modèles au sein d’un nuage de paillettes marketées, on ferait bien de garder un œil critique. Après tout, l’intention derrière ces largesses, c’est souvent moins de démocratiser l’IA que d’asseoir leur domination sur le royaume numérique. Pour ceux qui avaient encore des doutes, le monde de l’IA est loin d’être un long fleuve tranquille.

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.