« Si Pluton était une étoile de cinéma, elle aurait sans doute gagné l’Oscar de la meilleure transformation! »
En 2015, quand la sonde New Horizons de la NASA a envoyé des selfies de Pluton montrant une mystérieuse cicatrice en forme de cœur, les fans de l’astronomie du monde entier ont eu un coup de cœur. Cette marque distincte, connue sous le nom de Tombaugh Regio, suggérait la présence d’un océan caché sous son sol gelé. Imaginez un peu, un océan cosmique caché sous un cœur glacé!
Les scientifiques pensaient à l’origine que cette peculiarité géographique était le résultat d’une vieille batterie cosmique, un corps céleste ayant joué au bowling avec Pluton et ayant laissé derrière lui une quille en forme de cœur. Ce smash galactique aurait pu permettre à de l’eau de remonter à la surface, se mélangeant à l’azote de l’atmosphère de Pluton pour finalement geler sur place.
« Mais les nouvelles recherches indiquent que Pluton pourrait finalement ne pas abriter cet océan caché. Comme un tour de magie cosmique raté. »
Mais, rebondissement dans l’espace lointain: de récentes recherches jettent un froid plus intense que l’espace lui-même sur cette théorie! On dirait que Pluton, ce boudeur cosmique, n’a peut-être pas d’océan intérieur après tout. Ajoutez à cela le fait qu’elle a été rétrogradée de son statut de neuvième planète à celui de planète naine en 2006, et vous obtenez une série d’embarrassants faux pas au XXIe siècle. Néanmoins, l’Arizona a décidé de la rebaptiser « planète officielle de l’État », défiant ainsi la logique et le consensus scientifique.
Les simulations informatiques avancées ont été convoquées pour reconstituer cette rencontre cosmique. Menée par l’Université de Berne, cette étude révèle qu’un impact colossal, mais étonnamment doux, aurait pu créer cette forme de cœur – si l’impact avait été juste un effleurement plutôt qu’un coup direct. Un peu comme une caresse plutôt qu’une gifle.
Ce choc des titans aurait formé Sputnik Planitia, la moitié gauche du cœur, presque par accident. Imaginez quelque chose d’à peu près de la taille du Tennessee venant s’incruster sur Pluton et lui laissant un gros bisou glacé en guise de souvenir. Les scientifiques affirment que la brillance éclatante de cette partie est due à la glace d’azote blanc qui agit un peu comme un four à convection, lissant et renouvelant sans cesse la surface.
« L’autre moitié du cœur est recouverte d’une couche d’azote gelé similaire, mais beaucoup plus fine. Bien que son origine exacte demeure mystérieuse, elle pourrait aussi résulter de cet impact monumental. » Les génies derrière cette recherche suggèrent que le cœur de l’agresseur céleste repose probablement sous Sputnik Planitia, non digéré, un peu comme la cerise au centre d’un gâteau très très bien conservé.
Cette nouvelle théorie présente Pluton sous un nouveau jour, pas juste comme une vieille balle de glace flottant dans l’espace, mais comme un monde géologiquement diversifié, avec ses montagnes, ses feuilles de glace, et ses vallées. Même sans océan secret, Pluton a encore beaucoup de secrets à révéler. « L’étude de la formation de Sputnik Planitia nous ouvre une fenêtre critique sur les premiers balbutiements de l’histoire de Pluton », révèle Adeene Denton, co-auteur de l’étude.
Pluton, avec ou sans océan, continue de captiver les scientifiques et les amateurs d’astronomie. Après tout, qui n’aimerait pas un voisin de l’espace avec un cœur aussi gros, même s’il est un peu gelé? Mais cette histoire nous apprend surtout qu’en science, comme en amour, il ne faut pas se fier aux apparences!
Source : Mashable