« L’espace, la dernière frontière ! Et parfois, il s’avère que c’est dans un miroir que nous y voyons le plus clair. » Plongeons dans l’immensité spatiale où, entre missions lointaines et astéroïdes vagabonds, les ingénieurs de la NASA ont souvent braqué leurs objectifs vers cette petite bille bleue flottant dans le cosmos. Oui, cette Terre, notre navire spatial à tous, vue depuis les confins de notre système solaire et au-delà.
Bill Barry, historien en chef de la NASA, nous rappelle que presque à chaque mission, une pause nostalgique est prise pour capturer notre monde dans l’immensité de l’espace. « Il semble y avoir une tendance irrésistible à regarder en arrière, vers notre foyer », confie-t-il avec émotion. C’est un peu comme si, malgré notre soif d’explorer l’infini, nous avions besoin de ces petits « selfies cosmiques » pour nous rappeler d’où l’on vient.
« Pendant presque chaque mission, nous nous retournons pour prendre une photo de notre maison. »
A travers ces clichés lointains, la Terre se révèle, un point bleu marbré, accompagnée de sa fidèle compagne, la Lune. De la mission Voyager, envoyée aux confins de l’espace interstellaire, à OSIRIS-REx, qui après avoir flirté avec l’astéroïde Bennu, s’apprête à nous livrer ses échantillons comme un cadeau du ciel, chaque image raconte l’aventure bouleversante de notre petite planète dans l’univers.
Qui aurait cru que depuis Mars, notre globe se résumerait à une simple étoile dans le ciel ? Le rover Spirit nous l’a pourtant montré. Et puis, il y a ces images de la Terre, un minuscule point bleu, prise depuis Saturne par la sonde Cassini, nous rappelant notre fragilité et notre unité. Même au-delà, sur Mercure, MESSENGER nous a envoyé une carte postale de notre Terre, brillante et lointaine.
Chaque photo, chaque pixel de ces images, renferme toute l’histoire de l’humanité, nos joies, nos peines, nos découvertes et nos espoirs. Carl Sagan, l’illustre astronome, parlait de cette « pâle point bleue », notre maison, suspendue dans un rayon de soleil, comme le symbole de notre simultanéité insignifiante et préciosité dans l’immensité cosmique.
Ces « selfies interstellaires » ne cessent de nous rappeler l’importance de prendre soin de cette fragile oasis spatiale que nous appelons la Terre. Alors la prochaine fois que vous levrez les yeux vers les étoiles, souvenez-vous que quelque part là-haut, notre monde continue de briller, témoignage de nos ambitions célestes et de notre humble humanité.
Source : Mashable