« Dans le monde des startups, ceux qui prennent le risque d’innover peuvent parfois se retrouver à jouer dans la cour des grands… ou à faire des tours en cour de récré. » – Anonyme, probablement.
Newflash : Manish Lachwani, anciennement aux commandes de HeadSpin, a pris la voie express pour le club des bracelets en fer pour avoir vendu des mensonges plus vite que sa startup ne vendait ses services. En gros, il est allé un peu trop loin dans le pitch aux investisseurs, transformant HeadSpin en usine à fantasmes avec des revenus gonflés comme des ballons de baudruche et des factures aussi fictives que ma motivation un lundi matin.
La boîte, elle, essaie de jouer à « Rien à voir ici, circulez », mais les bourdes de Manish ne sont que la cerise sur un gâteau bien trop gros pour passer inaperçu. Y’a pas à dire, les histoires de fraudes dans le petit monde des startups poussent plus vite que des champignons après la pluie. Entre Theranos, Rothenberg Ventures, et quelques pépites récentes comme Bolt, Nikola, ou encore FTX, on se croirait dans un épisode de « Startups Gone Wild ».
Pourquoi tant de drames financiers dans l’univers des startups? Une question de rythme et d’ambitions un peu trop… inflatées.
Le rythme, parlons-en. Une époque bénie de taux d’intérêt bas a vu les capitaux se jeter sur les startups comme des mouettes sur un cornet de frites, et l’excitation des investisseurs a parfois été telle qu’ils ont oublié de jeter un œil critique sur ce qu’ils finançaient. « Diligence », dans ce contexte, semble plus être un concept philosophique qu’une pratique concrète. Et puis, pourquoi se soucier des détails quand on peut se payer un ticket pour le prochain licorne express?
Ce qu’il faut comprendre, c’est que quand le marché atteint des sommets, les escroqueries deviennent le sport national. Une sorte de signal d’alarme qui, au lieu de dire « Attention! », lance un défi : « Attrape-moi si tu peux! »
Source : Techcrunch