« Dans le monde de la tech, qui n’avance pas recule! »—Si cette maxime était une star sur Twitter, elle pourrait bien être jalouse du dernier exploit d’Anduril Industries, qui, tel un chevalier des temps modernes, vient de remporter une bataille épique contre des géants de l’industrie de défense pour développer et tester des prototypes de petits jets de combat sans pilote.
N’est-ce pas fabuleux? Anduril, cette étoile montante des capitaux-risqueurs, a réussi à damer le pion à des vétérans comme Boeing, Lockheed Martin et Northrop Grumman grâce au programme Collaborative Combat Aircraft (CCA) de l’Air Force. Et tenez-vous bien, General Atomics était aussi de la partie, complétant cette fascinante aventure des cinq prétendants.
Anduril et General Atomics se lancent donc dans l’arène pour concevoir, fabriquer et tester ce qu’on appelle des « articles de test représentatifs de la production » (rien que ça!). L’Air Force, enthousiasmée par le projet, nous fait rêver d’une décision finale de production aux alentours de l’année fiscale 2026, avec une promesse de chasseurs entièrement opérationnels avant la fin de cette décennie à peine croyable. Qui sera l’élu, ou les élus, pour livrer ces merveilles volantes? Le suspense reste entier.
L’aventure s’annonce lucrative pour Anduril: un minimum de 1 000 aéronefs de combat est en jeu!
Imaginez-vous, un jour, 1 000 avions de combat, volant en harmonie avec les F-35 et autres joyaux de l’aviation, conçus non seulement pour accompagner mais aussi pour frapper de leur propre initiative. C’est dans ce rêve que s’inscrit le programme CCA, étendant son ambition à moderniser l’intégralité de la flotte aérienne. Et pour Anduril, tout tourne autour du Fury, un véhicule aérien autonome, tel un preux chevalier conquérant qu’ils ont acquis en s’unissant au sein de Blue Force Technologies. De l’acquisition à la victoire, il leur aura fallu moins d’une année; rapide comme l’éclair!
Valorisée à hauteur de 8,5 milliards de dollars par des investisseurs visionnaires comme Founders Fund en 2022, cette startup encore dans sa septième année promet déjà des retournements de situation dans l’univers des dépenses de défense. Palmer Luckey, son fondateur de 31 ans, a mis les pieds dans le plat en proposant de bousculer le paradigme perdant-perdant de l’industrie pour les contribuables, en produisant plus vite et moins cher, tout en engrangeant des revenus fabuleux pour ses bienfaiteurs.
« Le travail d’Anduril sur ce programme ne fait que commencer », a déclaré Jason Levin, SVP chez Anduril. « Le succès futur des États-Unis et de leurs alliés nécessite une livraison de CCAs rapide, économique, et à grande échelle pour devancer la menace. Nous sommes impatients de poursuivre notre partenariat avec l’U.S. Air Force pour apporter cette capacité crucial à nos aviateurs aussi vite que possible. »
Source : Techcrunch