La révolution de l’IA générative est-elle vraiment à nos portes, ou sommes-nous encore à des années-lumière de la perfection attendue ?
Les critiques ne manquent pas de souligner les défauts souvent rencontrés avec l’IA générative : doigts étranges, tuiles de sol qui disparaissent ou problèmes mathématiques insolubles. Mais alors, quelles solutions sont envisagées pour surmonter ces obstacles ? Synthesia, une startup ambitieuse spécialisée dans la vidéo, propose avec sa dernière mise à jour des avatars capables d’exprimer des émotions plus réelles, une meilleure synchronisation des lèvres et des mouvements humains plus naturels. Mais cela suffit-il vraiment pour transformer le domaine ?
Synthesia s’efforce de relever les défis de l’IA générative avec des avatars expressifs et humanisés.
Alors que d’autres joueurs de l’IA générative, tels qu’OpenAI, déploient des stratégies bifurquées, Synthesia se concentre uniquement sur le marché B2B. En visant spécifiquement les cas d’utilisation professionnelle, comme la formation et le marketing, Synthesia peut-elle s’imposer comme un leader dans un marché de plus en plus saturé ?
Le mantra de Synthesia peut se résumer à créer des avatars vidéo génératifs ressemblant le plus possible à des humains. Sa dernière version, les Expressive Avatars, est présentée comme une première mondiale. Mais au-delà de l’innovation, Synthesia parvient-elle à esquiver les écueils éthiques inhérents à la technologie AI, notamment en matière de deepfakes ?
Même avec des politiques mises à jour pour limiter les abus, Synthesia a dû faire face à des controverses, comme l’utilisation de sa technologie pour produire de la propagande au Venezuela. La startup parvient-elle réellement à naviguer entre les opportunités commerciales et les préoccupations éthiques ?
Cette entreprise, valorisée à 1 milliard lors de sa dernière levée de fonds, semble prête à repousser les limites de ce qui est actuellement possible dans le domaine de la vidéo générative. Mais avec des coûts opérationnels élevés et un marché en constante évolution, Synthesia peut-elle maintenir sa trajectoire ascendante sans devoir chercher de nouveaux financements ?
Victor Riparbelli, le PDG de Synthesia, admet que, bien que la nouvelle version marque des progrès significatifs, il reste encore du chemin à parcourir, surtout en ce qui concerne la modélisation des mains. La route est-elle encore longue avant que nous ne puissions distinguer à peine la différence entre un avatar généré par IA et un véritable interlocuteur humain ?
Source : Techcrunch