« Liberté, Égalité, Mobilité » – Devise non officielle de la Silicon Valley post-règlement de la FTC. Cette semaine, la Federal Trade Commission (FTC) a tranché par un vote serré de 3 contre 2 pour mettre fin à la pratique des clauses de non-concurrence. Alors, prenez un siège (ou ne le faites pas, car bientôt vous pourriez être libre de courir là où bon vous semble dans le monde du travail américain).
Ce changement radical pourrait bien propulser les États-Unis dans une nouvelle ère d’innovation et de liberté professionnelle. Imaginez un monde où près d’un cinquième des travailleurs américains ne sont plus enchaînés à leur actuel employeur par la peur de se retrouver au tribunal s’ils décident de voler de leurs propres ailes. Ça sonne presque trop beau pour être vrai, comme trouver un iPhone dernier cri dans une boîte de céréales.
L’interdiction des clauses de non-concurrence par la FTC pourrait déclencher une vague d’innovation à l’échelle nationale.
En effet, cette liberté nouvellement gagnée pourrait engendrer environ 8 500 nouvelles startups annuellement, sans mentionner l’explosion prévue de 17 000 à 29 000 brevets supplémentaires par an. C’est comme ouvrir les vannes de la créativité et de l’entrepreneuriat américains, mais sans les inondations.
Mais, comme souvent, le diable se cache dans les détails. Les accords de non-divulgation ne sont pas affectés, donc les amateurs de secrets d’entreprise peuvent toujours trouver à qui parler. Et bien que ces clauses de non-concurrence volent en éclats, celles qui concernent les cadres supérieurs restent en acier inoxydable.
Enfin, pour ajouter un peu de suspense dans notre saga, la Chambre de Commerce des États-Unis a dégainé son stylo pour poursuivre la FTC, affirmant que cette dernière s’est peut-être vue un peu trop belle en cape rouge de justicier, sans l’autorité légale pour cette réforme. C’est le genre de rebondissement digne d’une série Netflix.
Alors, pendant que vous réfléchissez à l’impact de cette décision sur votre prochain coup de carrière, prenez un moment pour contempler la possibilité d’un futur où « changer de job » pourrait devenir aussi facile que de changer de chaînes. (Et si vous êtes en manque d’Alex Wilhelm, pas de panique, il reprendra les rênes de TechCrunch Minute la semaine prochaine.)
Source : Techcrunch