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Credits image : Solen Feyissa / Unsplash

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Tik-Stop ou Comment l’UE a appuyé sur pause

« Si la technologie était une pomme, l’UE vient de croquer dans celle de TikTok pour en extraire les pépins. » En ces jours numériquement troublés, l’UE a posé son regard scrutateur sur une fonctionnalité de TikTok qui, pour certains, pourrait être aussi addictive que la nicotine dans un salon de fumoir virtuel. La fonction « récompense pour visionnage » de TikTok Lite? Disons simplement que c’est comme offrir un bonbon à un enfant à chaque fois qu’il finit ses devoirs… mais avec des vidéos et des likes à la place.

Décollée plus tôt ce mois-ci en France et en Espagne, TikTok Lite avait tout d’une tentation sucrée, permettant aux utilisateurs de gagner des récompenses pour leur engagement, qu’ils pouvaient ensuite échanger contre des avantages alléchants tels que des bons Amazon ou la monnaie virtuelle de TikTok pour pourboire les créateurs. L’UE, dans son immense sagesse, a levé un sourcil critique et a pointé du doigt cette facilité à cultiver des comportements « addictifs », surtout chez les jeunes pousses de notre jardin sociétal.

« Nos enfants ne sont pas des cobayes pour les réseaux sociaux », a tranché Thierry Breton, le Commissaire européen, avant de prendre une pause dramatique pour faire défiler ses notifications sur X (ex-Twitter).

« Même dans le monde numérique, il semble que l’on puisse avoir trop d’une bonne chose. »

TikTok, dans un élan de coopération ou peut-être simplement pris la main dans le sac, a choisi de suspendre au sein de l’UE cette feature potentiellement toxique. La plateforme tente ainsi de naviguer dans les eaux troubles de la réglementation européenne tout en jonglant avec les critiques et les enquêtes, tel un funambule numérique au-dessus des chutes du Niagara.

La législation phare de l’UE, le Digital Services Act (DSA), adoptée en 2022, donne aux régulateurs européens des dents – pas seulement pour sourire sur les selfies, mais pour mordre là où ça fait mal, à savoir le portefeuille des plateformes sociales qui ne jouent pas selon les règles. Avec des amendes pouvant atteindre jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial, le message est clair : il vaut mieux jouer le jeu, ou le jeu jouera vous.

Cette suspension marque un tournant concret dans l’usage par l’UE de ses pouvoirs de régulation, empêchant peut-être nos chers ados de devenir accros aux likes et aux visionnages comme d’autres le sont au café du matin. TikTok, de son côté, affirme rester engagé dans un dialogue constructif avec la Commission européenne et autres régulateurs, dans un effort de se racheter une conduite digitale propre.

Entre régulation et innovation, la danse continue, mais une chose est certaine : dans le bal numérique de notre époque, l’UE ne se laisse pas entraîner par n’importe quelle mélodie. Et comme disait le vieux sage de l’Internet, « Quand la musique est trop forte, même les meilleurs danseurs quittent la piste. » Alors, TikTok, faudra-t-il baisser le volume?

Source : Engadget

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