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ByteDance avec les stars: TikTok sur le fil du rasoir

« Dans le monde de la tech, ce qui est app est souvent éphémère. » Le 24 avril, le président américain Joe Biden a apposé sa signature sur un projet de loi qui pourrait signifier le bal de fin de promo pour TikTok, à moins que ByteDance, sa société mère, ne trouve un repreneur sous neuf mois, avec une rallonge de 90 jours pour finaliser la vente. Passé cette date, TikTok se verrait banni des vitrines d’applications américaines. C’est comme être privé de dessert avant même d’avoir fini ses légumes!

ByteDance, prêt à en découdre, se prépare pour une longue bataille judiciaire. Mais plusieurs pays ont déjà tracé leur croix sur TikTok, sans retour positif pour l’entreprise. Ces décisions ont secoué l’univers de ByteDance, des créateurs de contenu jusqu’aux startups gravitant autour de l’économie des créateurs.

« De l’Inde à l’Afghanistan, de l’Ouzbékistan au Sénégal, le balai des interdictions de TikTok a dansé aux quatre coins du monde. »

De l’interdiction en Inde, faisant office de premier domino, aux récentes restrictions au Sénégal et en Somalie, l’app de vidéos courtes a vu son usage chamboulé, les utilisateurs parfois contraints à l’exil numérique via VPN, ou à trouver refuge sur des clones locaux. Un aspect frappant est le dynamisme des marchés locaux, qui, à l’image de l’Inde avec Reels (Instagram) ou Moj (ShareChat), ont vite su rebondir, proposant des alternatives et créant un véritable bazar numérique où chaque application tente de capter l’attention dispersée des anciens TikTokers.

En revanche, les concepteurs d’applications rivalisant de créativité, les créateurs de contenu se retrouvent à jongler entre différentes plateformes, espérant retrouver leur public perdu ou en conquérir un nouveau. Aux États-Unis, la menace d’une interdiction pèse lourd, forçant les TikTokers à envisager des plans B, voire des plans C, dans le grand casino des réseaux sociaux.

En Inde, l’interdiction de TikTok a forcé ByteDance à réduire la voilure, entraînant la fermeture de son service de streaming musical Resso. Une symphonie inachevée pour la firme et ses utilisateurs, qui illustre le coût parfois invisible de ces interdictions.

Les activistes des droits numériques s’inquiètent également : restreindre des plateformes comme TikTok, n’est-ce pas bâillonner la liberté d’expression ? Alors que le gouvernement américain et ByteDance se préparent à croiser le fer devant la justice, la question reste pendante, soulignant l’importance cruciale du droit à la parole dans le vaste monde connecté.

Source : Techcrunch

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