Qu’est-ce qui a conduit l’Administration nationale de la sécurité routière (NHTSA) à clore son enquête de longue date sur le système d’assistance à la conduite Autopilot de Tesla, malgré la révision de centaines d’accidents, dont 13 mortels ?
Simultanément, pourquoi la NHTSA entame-t-elle une nouvelle investigation pour évaluer l’efficacité de la correction apportée par Tesla suite au rappel en décembre ? Ce pivot suggère-t-il une confiance ébranlée dans les capacités de surveillance du conducteur par Tesla ?
L’Office des enquêtes sur les défauts de la NHTSA souligne avoir achevé « un travail approfondi », révélant que « le faible système d’engagement du conducteur de Tesla n’était pas adapté aux capacités permissives d’Autopilot ». Comment cet écart a-t-il engendré un fossé critique en matière de sécurité entre les attentes des conducteurs et les véritables capacités du système, conduisant à des utilisations prévisibles et à des accidents évitables ?
« Une lacune critique en matière de sécurité a été identifiée entre les attentes des conducteurs et les capacités réelles du système Autopilot, menant à des abus prévisibles. »
La clôture de l’enquête initiale, commencée en 2021, signe-t-elle vraiment la fin des efforts les plus visibles du gouvernement pour examiner le logiciel Autopilot de Tesla, alors même que le Département de la Justice et le Département des véhicules à moteur de Californie scrutent également les affirmations de l’entreprise sur la technologie ? Qu’en est-il de l’engagement d’Elon Musk pour l’autonomie totale ?
Lorsque la NHTSA a passé en revue 953 accidents signalés jusqu’au 30 août 2023, pourquoi précisément la moitié de ces cas a-t-elle été exclue de l’évaluation, et quels types d’incidents ont été le plus fréquemment impliqués parmi les 467 accidents restants ?
Si Tesla insiste sur le fait que les conducteurs doivent rester attentifs et garder les mains sur le volant, pourquoi les mesures actuelles, y compris un capteur de couple et, pour les nouveaux véhicules, une caméra dans l’habitacle, sont-elles jugées insuffisantes par la NHTSA et d’autres groupes de sécurité ?
En quoi la mise à jour logicielle, censée augmenter la surveillance du conducteur suite au rappel, n’a-t-elle pas véritablement changé l’utilisation d’Autopilot, et quelles sont les implications de la capacité du conducteur à révoquer facilement certaines mesures de sécurité ?
Cette histoire continue de se développer, mais une question reste en suspens : la quête de l’autonomie par Tesla conduit-elle à compromettre la sécurité ?
Source : Techcrunch