« Dans le monde des startups, viser la lune pourrait juste vous faire atterrir dans les étoiles… ou vous perdre dans l’espace. » NOQX, une toute jeune poussée suédoise de Stockholm, en sait quelque chose. Avec sa levée de fonds de 200 000 dollars en pré-amorçage, cette entreprise n’a pas lésiné sur les ambitions. Leur objectif ? Révolutionner la gestion d’objectifs des entreprises de 50 à 500 employés grâce à un outil qui promet clarté et efficacité. Mais comment se démarquer dans ce cosmos encombré d’outils de collaboration et de gestion ?
Munie d’un cri de guerre pour la « clarté d’objectifs », NOQX s’attelle à une fonction critique de l’entreprise – et à vrai dire, du pitch deck aussi. Mais réussit-elle à communiquer efficacement son propre message ? Là est la question.
« Si NOQX était un gâteau, il semblerait que les fondateurs aient oublié d’y mettre la levure. »
Le dek de présentation de NOQX se compose de 18 slides épatantes mais étrangement muettes sur certains aspects cruciaux, comme leurs concurrents. Si un bon dek devrait théoriquement couvrir tous les fronts, celui de NOQX semble faire quelques omissions clés.
Le fond est audacieux, c’est indéniable. Pourtant, explorer ce dek s’est avéré être une odyssée frustrante. Entre l’omission cruciale d’une slide sur les projections financières et la sensation persistante que chaque slide était à un cheveu de la révélation, mais sans jamais vraiment franchir le cap. C’est comme si NOQX avait un bon coup de crayon mais oubliait de colorier entre les lignes.
Par exemple, se vanter de trois slides dédiées aux problèmes semble presque défensif. Une slide choc, axée sur le problème clé, aurait probablement eu plus d’impact. Et trois slides pour la solution ? C’est un peu comme si on insistait lourdement sur une porte déjà ouverte. La simplification et la précision auraient été de mise pour convaincre les investisseurs de l’efficacité et de la singularité de leur solution.
Au fil des slides, on découvre une suite d’affirmations et de graphiques qui semblent plus décoratifs qu’informatifs. L’équipe derrière NOQX poursuit une noble quête, certes, mais le flou artistique de leur dek laisse les spectateurs dans un brouillard de questions sans réponses.
En somme, NOQX a fabriqué un dek qui a le look, mais pas le livre. Espérons pour eux que cette première impression ne soit qu’une éclipse temporaire, et qu’ils sauront ajuster leur tir avant de s’aventurer plus loin dans l’univers impitoyable du capital-risque.
Source : Techcrunch
