« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il finance de drôles de hackathons. » – Anonyme, probablement un participant au London Defense Tech Hackathon.
La semaine dernière, le Royaume-Uni a pulvérisé son cochon tirelire pour offrir à l’Ukraine un colossal paquet de soutien militaire. Alors que certains pourraient penser qu’il s’agit principalement de tanks et de missiles, une petite surprise technologique s’est glissée dans le lot : le premier hackathon visant à booster les capacités de guerre asymétrique de l’Ukraine face à la Russie.
Imaginez un épisode de « The Big Bang Theory » où Sheldon et compagnie sont parachutés dans un camp militaire et vous aurez une idée du tableau. Sauf que là, les participants, une brochette d’esprits brillants en technologie, sécurité nationale et capital-risque, étaient bien réels et plutôt déterminés à mêler le monde de la tech civile au stricte univers militaire.
« Quand les drones rencontrent les geeks, ça fait des étincelles… et pas seulement au sens figuré. »
L’événement, organisé tel un camembert bien affiné par Alex Fitzgerald de Skyral et Richard Pass de Future Forces, a vu débouler des développeurs avec leurs idées de drones et de contre-mesures électroniques sous le bras, prêts à innover pour la défense, la sécurité nationale et la deeptech.
Et comme dans toute bonne histoire, il y a eu une dimension émotionnelle, notamment lorsqu’une représentante ukrainienne a souligné l’impact réel et profond que ces technologies pouvaient avoir sur le terrain, parfois au sens très littéral du terme, à côté de chez elle.
NATO, en bon grand frère, était là aussi, tendant la main à travers son Fonds d’Investissement, prêt à parier quelques euros bien placés sur la technologie de défense.
En fin de compte, ce hackathon n’était pas juste une occasion pour geeks de briller. C’était une concrétisation de l’idée qu’en combinant urgence, ingéniosité, et peut-être un peu de cette célèbre obstination britannique, la technologie peut effectivement jeter des ponts entre les mondes, offrant de nouvelles voies vers la sécurité et, espérons-le, la paix.
Et si la défense du futur était orchestrée par des codeurs et des bidouilleurs plutôt que des généraux? À méditer, sauf pour ceux qui pensaient que le terme « hacker » ne s’accordait qu’avec « ordinateur ».
Source : Techcrunch