« Si vous pensez que recycler c’est déjà du passé, Kubik vous prouvera le contraire en transformant le plastique en mode construction! » Kubik, cette jeune pousse qui fait du bien à notre planète autant qu’à notre moral de bâtisseurs écolos, vient de faire gonfler sa tirelire avec un joli petit 1,9 million de dollars. Les bons samaritains derrière cette générosité ? African Renaissance Partners, Endgame Capital et King Philanthropies, tous mordus de technologie verte et de chasse à la pauvreté.
C’est à Addis-Abeba que Kubik pose ses valises – ou plutôt ses briques –, avec une usine qui convertit le vilain plastique en matériaux de construction aussi jolis qu’utiles : des briques, des colonnes, et même des poutres et des chambranles qui s’emboîtent comme dans un jeu de construction géant. Le grand manitou de Kubik, Kidus Asfaw, rêve déjà d’une expansion panafricaine à partir de 2025, après avoir bien cimenté les bases en Éthiopie.
La magie de Kubik, c’est de faire du neuf avec du vieux, en transformant les déchets plastiques en matériaux de construction « bas carbone, durables et abordables » grâce à une technologie maison aussi secrète que la recette du Coca-Cola. L’idée lumineuse ? Licencier cette technologie pour conquérir l’Afrique, puis le monde, sans avoir à construire des usines partout. Astucieux, non ?
« Kubik, la startup qui veut bâtir un avenir sans plastique et avec des maisons plus vertes. »
« Notre but? Résoudre les problèmes des villes en créant une économie vraiment circulaire, » confie Asfaw, qui voit grand mais vert, avec une stratégie d’expansion qui dépend non pas de la quantité d’usines, mais de la propagation de leur révolutionnaire façon de construire.
Imaginez construire une maison sans béton, sans agrégats ni acier, tout ça grâce aux briques magiques de Kubik. Voilà une réalité où construire revient « au moins 40% moins cher au mètre carré ». Et si réduire les coûts ouvrait les portes à plus de projets d’habitations abordables ? C’est le pari de Kubik.
La cerise sur le gâteau ? Les matériaux de Kubik ont réussi les tests de sécurité de l’agence européenne Intertek, du côté force, toxicité et inflammabilité. Pas de vente à la sauvette pour Kubik : ils ont attendu le feu vert avant de commercialiser.
Avec déjà 5 000 kilos de plastique recyclé par jour (et une capacité de monter à 45 000), et des partenariats en béton avec des entreprises et la municipalité d’Addis-Abeba, Kubik ne compte pas s’arrêter là. Prochaine étape ? Diversifier les produits, en visant peut-être les pavés et sols durables. Dans un monde produisant 430 millions de tonnes de plastique par an, Kubik pourrait bien être le super-héros dont nos villes ont besoin.
Source : Techcrunch