« L’espace, cet obscur objet du désir de tous les télescopes ! ».
Le Nébuleuse de la Tête de Cheval, ce chef-d’œuvre cosmique flottant à quelque 1300 années-lumière de notre petite planète bleue, vient de passer sous les feux des projecteurs du Télescope Spatial James Webb. Avec son profil de… seahorse, ai-je envie de dire, notre nébuleuse serait presque méconnaissable si ce n’était pour cette forme iconique qu’on pourrait aussi confondre avec une pièce d’échec pour les plus imaginatifs d’entre nous.
Des clichés, on en a vu passer, mais cette fois, les caméras infrarouges de Webb nous offrent un gros plan comme jamais auparavant. Bonjour les détails croustillants !
« Le Télescope Webb nous expose les secrets de la crinière de notre cheval céleste, un dynamisme étoilé ! »
Ah, Orion et ses voisins, la Grande Nébuleuse d’Orion, la Nébuleuse de la Flamme, et la boucle de Barnard ! Barnard 33, comme on la surnomme affectueusement dans le jargon scientifique, est comme un chantier spatial où naissent de nouvelles étoiles de première importance. Franchement, c’est assez incroyable ce travail de construction céleste à l’œuvre !
La nouvelle image dévoilée nous montre une zone « dynamique », un véritable spectacle de lumière et de matière. Imaginez seulement : une région oscillant entre gaz et poussières chauds, tout ça sous l’œil bienveillant d’une étoile voisine qui ne ménage pas son rayonnement.
Malheureusement, ce spectacle cosmique n’est pas éternel. Les poussières galactiques, tout comme les épisodes de notre série préférée, finissent par s’évanouir. La structure dense de la Nébuleuse de la Tête de Cheval lui offre néanmoins un sursis avant de se fondre définitivement dans le noir sidéral.
Soyons réalistes, à l’échelle de l’univers, sa disparition est imminente. Pour nous, terriens? Oh, il nous reste environ 5 millions d’années pour envoyer des cartes postales de cet incroyable panorama spatial. Après, il sera trop tard !
En scrutant cette région photodissociative, Webb nous ouvre les yeux sur des processus chimiques et physiques fondamentaux, non seulement de notre galaxie mais de tout l’univers. Les scientifiques sont comme des enfants dans un magasin de bonbons, découvrant avec émerveillement la façon dont la lumière des étoiles façonne l’espace qui les entoure.
Source : Mashable