Peut-on vraiment faire confiance aux accélérateurs de startups pour propulser les entreprises naissantes vers le succès ? Lacey Hunter et son entreprise TechAid ont cru au potentiel du Newchip accelerator, avant de découvrir, à ses dépens, les ombres derrière les promesses.
Se lancer dans une aventure entrepreneuriale est un défi colossal, n’est-ce pas ? Pourtant, Lacey Hunter, avec son projet TechAid, un outil de correspondance intelligente pour l’aide humanitaire basé sur l’IA, a franchi ce pas en 2022, juste avant que Newchip ne dépose le bilan en mai 2023. Que révèle cet incident sur le risque inhérent aux accélérateurs de startups?
La procédure de faillite a levé le voile sur une réalité moins reluisante : malgré les espoirs et les investissements, Newchip a échoué à fournir le soutien promis, laissant des startups comme TechAid dans une situation précaire. Newchip a-t-il simplement survendu ses capacités ou est-ce indicatif d’un problème plus profond au sein des accélérateurs ?
« Le stress et la gêne sont énormes. Je suis une fondatrice en difficulté financière, sans moyen de payer un avocat. Cet accélérateur, qui était censé aider, ne fait qu’ajouter du stress sur les épaules de jeunes fondateurs. »
La justice a vendu les warrants de plus de 1 000 startups ayant participé au programme à des enchères, redistribuant effectivement les cartes sans consentement des fondateurs, à quoi cela rime-t-il dans le monde entrepreneurial ? Ce faisant, la court dresse un tableau où les créanciers prévalent sur les propriétaires actionnaires, laissant des entrepreneurs comme Hunter impuissants.
Cette impuissance s’est transformée en désespoir pour certains, dont Hunter, qui a vu sa startup imploser sous la pression. La tentative de rachat des warrants par Hunter souligne une question plus large : dans quelle mesure les startups peuvent-elles naviguer dans les eaux tumultueuses des faillites d’accélérateurs sans y laisser leur peau ?
L’histoire de Newchip sert-elle d’avertissement pour les startups en quête d’accélération ? Ce cas révèle les coulisses parfois sombres des programmes d’accélération, entre promesses non tenues et pratiques de gestion douteuses. Comment les fondateurs peuvent-ils se protéger contre de telles mésaventures ?
Le parcours de Hunter et d’autres fondateurs soulève un doute : l’industrie des accélérateurs de startups est-elle équipée pour honorer ses promesses, ou est-ce que les fondateurs doivent apprendre à naviguer avec prudence, conscients des risques ? Les accélérateurs vendent des rêves, mais à quel prix pour les fondateurs ?
Source : Techcrunch