« En informatique, si ça ne peut pas jouer à des jeux, est-ce vraiment utile ? » Ah, le monde des jeux vidéo, un univers où la réalité souvent dépasse la fiction, et où les studios de développement peuvent passer de la gloire à la fermeture en un clin d’œil. Aujourd’hui, nous plongeons dans la saga de Take-Two Interactive, un géant de l’édition qui, d’après les documents observés par Bloomberg, a décidé de mettre la clé sous la porte de deux de ses studios : Roll7 et Intercept Games.
Roll7, ce groupe d’amis de longue date qui, depuis Londres en 2008, nous a offert des pépites sur roulettes comme OlliOlli et Rollerdrome. Des titres qui ont fait vibrer nos manettes et réchauffer nos cœurs de gamers avec leurs mécaniques de jeu fluides et un style artistique qui fait fondre même les cœurs les plus glacés. Rollerdrome, c’était un peu le petit chouchou de 2022, une ode aux rollers et aux gunfights dans un monde dystopique tout droit sorti des années 70. Malheureusement, le ride est terminé pour eux ; Take-Two ayant décidé de fermer le studio et de proposer des packages de départ à ses employés.
Intercept Games, basé à Seattle, n’a pas eu plus de chance. Responsable de Kerbal Space Program 2, ils ont été les gardiens de cette simulation de vol spatiale aussi compliquée qu’addictive. Fondé en 2020 par Take-Two pour piloter ce projet, le studio a régulièrement mis à jour le jeu, encore en accès anticipé sur Steam. Mais la fusée Kerbal semble s’être perdue dans l’espace, avec un avis de fermeture qui plane au-dessus de leur siège à Seattle.
Take-Two Interactive, avec tous ses milliards et ses projets ambitieux, semble avoir oublié que derrière les jeux, il y a des équipes passionnées.
Take-Two, ce n’est pas juste une petite entreprise du coin. Avec 5,3 milliards de dollars de revenus l’année dernière et des titres comme Grand Theft Auto sous sa ceinture, on pourrait penser qu’ils naviguent sur un fleuve d’or. Pourtant, la réalité du gaming, c’est comme une partie de Minecraft sans fin : il y a toujours un creeper qui attend de vous exploser au visage. En avril, l’annonce d’un plan de licenciement de 5 % de leurs effectifs a sonné comme un coup de tonnerre. Mais qui aurait pu prévoir que Roll7 et Intercept seraient sur la liste ?
La vérité, c’est que l’industrie du jeu vidéo est aussi impitoyable qu’un niveau de Dark Souls. Avec environ 9 400 personnes licenciées dans le secteur en 2024 et 10 500 l’année précédente, on se retrouve à se demander si on n’est pas en train de jouer à une version très réaliste de Sim City, version crise économique. Entre les géants comme Sony, Microsoft et Riot Games qui réduisent également leurs effectifs et les conséquences des décisions d’Embracer Group, c’est un peu comme si on assistait à une bataille royale, mais dans la vraie vie.
Alors, chers joueurs et joueuses, la prochaine fois que vous lancerez votre titre préféré, n’oubliez pas que derrière chaque pixel, il y a des équipes de développement qui mettent tout leur cœur dans ces mondes numériques. Et comme dirait l’adage : « Dans le jeu de la vie professionnelle, soit tu gagnes, soit tu apprends à coder ».
Source : Engadget