« En période de crise, certains rament tandis que d’autres pédalent. » – Anonyme, probablement un cycliste confiné. Peloton, le prodige de l’exercice à domicile, peut en témoigner, ayant vu ses chiffres s’envoler lorsque le monde s’est mis sur pause. Qui aurait cru que de transpirer seul, en compagnie virtuelle, deviendrait le nouveau brunch entre amis?
Mais comme dans toute bonne histoire, le vent tourne. Les gymnases, délaissés au profit de ces machines brillantes, ont rouvert leurs portes, accueillant à nouveau ceux pour qui soulever de la fonte est un rituel social irremplaçable. Résultat : les chiffres de Peloton prennent du poids… mais dans le mauvais sens du terme. Avec une action qui a dégringolé plus vite qu’un coursier sur les Champs-Élysées, passant de 156 $ à moins de 3 $, et un effectif réduit de 15%, Peloton semble avoir perdu de son souffle.
Et comme si cela ne suffisait pas, Peloton a également dû dire au revoir à son CEO, tout en prenant un rôle indirect dans un drame télévisuel en « tuant » Mr. Big. Qui a dit que le sport était sans danger?
Malgré les turbulences, Peloton n’abandonne pas la course et envisage de pédaler vers de nouveaux horizons internationaux.
Le plan? S’étirer au-delà des frontières, avec un pied à l’étrier déjà bien placé au Royaume-Uni. Une tentative de redimensionnement face à une réalité où le fitness à domicile n’est plus le seul maillot jaune dans le peloton des activités sportives.
Certaines histoires connaissent des rebondissements inattendus, des montées dramatiques et des chutes libres. Peloton, de son côté, tente de remettre les pédales dans le bon sens et de rouler vers un futur plus radieux, peut-être au rythme d’un Freddie Mercury affirmant que « The show must go on ». L’aventure continue, espérons qu’elle ne se termine pas en roue libre.
À tous les amateurs de jeux de mots et de fitness, rappelez-vous : quand il s’agit de Peloton, il faut parfois savoir freiner ses ardeurs pour ne pas tomber de vélo.
Source : Engadget