« Dans le monde des start-ups, trouver son créneau, c’est un peu comme essayer de monter un meuble Ikea sans notice : ça semble impossible, jusqu’à ce que ça ne le soit pas. » Ce pourrait être la réflexion initiale des fondateurs au début de l’aventure entrepreneuriale. Armés d’une solution solide, identifiant un vide sur le marché, ou simplement poussés par une motivation irrépressible à construire leur propre empire, ces pionniers du numérique ont-ils pour autant trouvé la formule magique du product-market fit ? Ah, le product-market fit, cette énigme enveloppée dans un mystère au cœur d’un Rubik’s Cube entrepreneurial !
Les investisseurs chez Sequoia, géants parmi les firmes de capital-risque, nous livrent un cadre précieux pour dénouer ces fils emmêlés. Ils distinguent trois archétypes pour mieux comprendre ce concept.
Le premier, « Hair on Fire » (cheveux en feu, pour les non-anglophones), concerne les start-ups qui répondent à un problème urgent. Imaginez une start-up de sécurité intervenant illico pour régler une faille critique. Ou pensez aux vagues d’entreprises offrant leurs services alors que tout le monde travaillait depuis son salon en pleine pandémie.
Le deuxième, « Hard Fact » (fait dur), se traduit par des start-ups qui résolvent un problème existant mieux que les solutions actuelles. Square et son système de paiement innovant en est l’exemplaire parfait.
« Cette théorie est comme une boussole pour les entrepreneurs déboussolés dans la tempête startupesque. »
Le dernier, « Future Vision » (vision du futur), touche les technologies profondes et les projets avant-gardistes. Ici, on parle de startups quantiques, de voitures volantes ou encore de véhicules autonomes transformant nos routes en décors de science-fiction.
Chacun de ces archétypes possède son propre état d’esprit, son statut sur le marché et ses objectifs. Sequoia, à travers Jess Lee, spécialiste des investissements en phase initiale, discute de ce cadre lors de l’évènement Early Stage de TechCrunch à Boston. Et pour ceux qui aiment les références pointues, Sequoia en parle ici.
En gros, la théorie veut que toutes les startups s’insèrent, plus ou moins confortablement, dans l’un de ces profils, aidant ainsi à clarifier le développement et l’approche stratégique.
Sequoia pousse le concept jusqu’à l’utiliser dans son programme Arc pour guider les fondateurs en phase de démarrage. Cela aide également la firme à évaluer les investissements potentiels. Plus intéressant encore, les fondateurs peuvent s’appuyer sur ces archétypes pour anticiper les défis et opportunités, facilitant la prise de décision interne, la levée de fonds, ou la négociation de partenariats.
Et pour conclure sur une note d’esprit à la hauteur de notre introduction, rappelons-nous que dans ce vaste univers startupesque, identifier son archétype, c’est un peu comme trouver le bon manuel pour notre meuble Ikea : une fois en main, tout semble soudain plus faisable. Mais n’oubliez pas, l’aventure entrepreneuriale, tout comme le montage d’un meuble suédois, réserve toujours son lot de surprises. Alors, tenez-vous prêts à perdre quelques vis au passage !
Source : Techcrunch