« Les aurores boréales sont comme les licornes des ciels nocturnes, parfois, on se demande si elles sont réelles. » Marquez vos calendriers et chargez vos appareils photo, car le ciel se transforme en une discothèque géante ! Une tempête solaire puissante fait en sorte que les lumières du Nord pourraient bientôt faire une apparition exceptionnelle dans l’hémisphère nord.
Grâce à une tempête géomagnétique extrême survenue la semaine dernière, préparez-vous à un spectacle encore plus intense. Selon la NOAA (Administration nationale océanique et atmosphérique des États-Unis), plusieurs éjections de masse coronale devraient bombarder l’atmosphère externe de la Terre. Vous avez donc encore une chance de voir cet éblouissant phénomène.
Samedi, des témoignages en provenance des États-Unis et du Royaume-Uni (et d’autres lieux secrets à travers le monde) ont rapporté avoir vu les aurores boréales, habituellement un plaisir réservé aux proximités du Pôle Nord. Mais, oh surprise, un phénomène similaire se produit près de l’Antarctique. C’est comme si le Pôle Sud jaloux voulait sa part du gâteau !
« Les aurores boréales, c’est un peu comme le Wi-Fi céleste : ça illumine, mais c’est mieux avec une bonne connexion. »
Imaginez une énorme boule de disco solaire lançant une rafale d’énergie à 12h26, un dimanche : c’est ce qu’a fait notre chère étoile avec une éruption solaire classée X-1.0. Les experts préviennent que cela pourrait générer des pannes temporaires ou des pertes de signal pour les utilisateurs de communications radio à haute fréquence. Préparez vos meilleurs mouvements de danse, mais n’oubliez pas de garder un transistor à portée de main !
Lorsque les électrons expulsés par le Soleil pendant ces tempêtes solaires atteignent la Terre, ils voyagent le long des lignes du champ magnétique terrestre et entrent en interaction avec l’atmosphère. C’est là que la magie opère : en frappant les gaz, ils les chauffent et les font briller. Selon le type de gaz et son altitude, vous obtenez des spectacles lumineux en rouge ou en bleu grâce à l’oxygène, ou en vert, bleu ou rose grâce à l’azote. La météo spatiale s’annonce donc extrêmement animée, permettant même aux résidents plus au sud de s’émerveiller devant ces lumières.
Comme la météo terrestre, le Soleil a ses propres saisons de tempête, qui se répètent tous les 11 ans. Nous approchons du maximum de ce cycle, prévu mi-2025, ce qui explique pourquoi les éruptions solaires et les éjections de masse coronale sont si présentes dans l’actualité. Cependant, notre capacité à prévoir la météo spatiale reste limitée, et bien que l’atmosphère et le champ magnétique terrestres nous protègent des impacts les plus nocifs des radiations solaires, ces événements peuvent causer des perturbations catastrophiques dans nos technologies.
Il est vital de continuer à surveiller ces tempêtes, car même si le Soleil se trouve à environ 93 millions de miles, ses caprices peuvent avoir un impact significatif ici sur Terre. La dernière grande éruption solaire, en 1989, a plongé le Québec dans l’obscurité pendant 12 heures et a perturbé les communications radio à travers l’Europe. Alors que le Soleil continue à jouer son jeu de lumière cosmique, il nous rappelle sa force et son influence sur notre petite planète bleue.
Source : Mashable
