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Credits image : Erol Ahmed / Unsplash

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Doctor Who : des couches, des dinos et des débats sociétaux

« Dans l’espace, personne ne vous entend critiquer Doctor Who. » Ah, Russell T. Davies, quel audacieux réalisateur! Imaginez un peu, il extirpe les droits de Doctor Who des mains de la BBC, convainc Disney+ de signer un chèque aux proportions astrales pour donner vie à la série d’une manière inédite, et bam, il nous lance dans une saison inaugurale avec ça.

Dès le départ, nous sommes propulsés à la fin de « The Church on Ruby Road », la nouvelle compagne du Docteur, Ruby Sunday (Millie Gibson), pénètre dans le TARDIS. Là, le Docteur nous fait un petit brief sur le pitch pour les nouveaux venus : un alien, adopté par les Seigneurs du Temps de Gallifrey, désormais disparus, laissant notre Docteur (encore une fois) dernier de son espèce ; quasi-immortel et flâneur temporel invétéré.

Si vous pensiez que Doctor Who était juste une série de science-fiction, détrompez-vous, c’est aussi un conseiller philosophique sur l’art de voyager dans l’espace sans écraser de papillon.

Pour nous épater, le duo fait un détour par le Wyoming préhistorique, histoire de nous montrer des dinosaures CGI fort bien réussis – un grand bond par rapport aux tentatives antérieures, certes moins glorieuses. Et ça, c’est Doctor Who qui se pavane avec son nouveau budget XL.

Ruby, déjà aguerrie aux ficelles du voyage dans le temps, questionne les risques sur la causalité si elle écrasait un papillon. Le Docteur écarte l’idée d’un revers de main avant que Ruby ne fasse justement ce qu’il ne fallait pas, provoquant un chaos indicible dans la timeline. Heureusement, le Docteur ressort le Compensateur de Papillons, comme pour nous rappeler que Doctor Who et la hard science-fiction, ça fait deux.

Le prochain arrêt? Le futur lointain, sur une station spatiale élevage de bébés pour les projets de colonisation. Un monstre sans yeux mais tout en dents rôde dans les entrailles du vaisseau, pendant que le pont supérieur est géré par des bébés parlants. Séquence frisson garantie avec un bébé doté d’une bouche CGI pour le moins… particulière. Spoiler : ça ne fonctionne jamais.

Notre duo tombe sur l’équipage peu commun : des bébés avec des esprits de maternelle mais bavardant comme des adultes. Ces mini-commandants gèrent la station à l’aide de systèmes de poulies et de poussettes high-tech sous la supervision de NAN-E, une IA devenue voix maternelle pour les bambins.

Alors que Ruby et le Docteur s’interrogent sur les origines de Ruby suivant ses aventures à « The Church on Ruby Road », de la neige – la même qui tombait lorsqu’elle a été abandonnée devant ladite église – commence à tomber dans le couloir. Voilà que ses souvenirs et son histoire commencent à infiltrer le présent, ou serait-elle capable de changer l’univers?

Leur introspection est interrompue par NAN-E, qui s’avère ne pas être une IA, mais une humaine, Jocelyn Sancerre (Golda Rosheuvel), dernier membre adulte de l’équipage, restée pour s’occuper des enfants lorsque tous anciens adultes ont été appelés à abandonner la station. La discussion dévie alors vers des thèmes lourds de sens, évoquant des politiques controversées liées au financement des projets sociaux et à l’accueil des réfugiés.

En guise de conclusion, le Docteur et Ruby résolvent la situation critique de la station avec une solution inattendue mais absolument Doctor Who : ils utilisent six années de couches sales accumulées pour propulser la station vers la planète refuge. Il semblerait qu’avec Doctor Who, même les crises les plus sérieuses puissent être résolues par une bonne vieille blague scato.

Source : Engadget

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