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Credits image : Karsten Würth / Unsplash

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Blisce peut-elle concilier rendements et impact environnemental ?

Comment une entreprise de capital-risque peut-elle concilier rendement financier et impact environnemental positif ? C’est la question que se pose Blisce, la dernière firme de VC à lancer un fonds dédié à la tech climatique, visant à lever jusqu’à 150 millions d’euros. Mais est-ce vraiment une première pour eux ?

Blisce, pour ceux qui ne le connaissent pas, est une entreprise basée à Paris avec une succursale à New York. Elle est surtout connue comme le véhicule d’investissement d’Alexandre Mars, un entrepreneur devenu philanthrope. Mars, après avoir vendu plusieurs entreprises technologiques à des géants comme Publicis et Blackberry, a levé 240 millions de dollars pour son dernier fonds. Pourquoi alors ce soudain intérêt pour la tech climatique ?

En 2020, Mars a lancé Blisce comme une firme de capital-risque classique, mais avec une éthique de B Corp. En parallèle, il a créé Epic, une fondation à but non lucratif finançant des organisations luttant contre les inégalités et le changement climatique. Curieusement, Blisce et Epic sont intimement liés : une partie des profits de Blisce finance les coûts opérationnels d’Epic. Quelles sont les répercussions de cette interconnexion ?

Une entreprise de capital-risque peut-elle réellement influencer de manière positive le changement climatique tout en restant rentable ?

Il semble que cette approche fonctionne, surtout depuis que Blisce a investi dans diverses entreprises à succès comme Spotify, Pinterest et Headspace. Plus récemment, la firme a misé sur Brut, Sorare et Welcome to the Jungle, mais aucun de ces investissements ne concerne directement la tech climatique. Cette nouvelle initiative sera-t-elle différente ?

Avec ce nouveau fonds, Blisce veut investir dans des startups technologiques ayant un impact positif sur le climat, ciblant des industries polluantes comme les matériaux, l’alimentation, la construction, la mobilité et l’énergie. Pour réussir ce pari, l’entreprise se dote d’une nouvelle équipe dédiée, sous la houlette de Pierre-Edouard Berion, une figure bien connue du capital-risque parisien. Berion, ex-directeur d’investissement chez Eurazeo, a rejoint Raise Ventures en tant que partenaire avant d’accepter ce défi chez Blisce. Ce choix stratégique sera-t-il payant ?

Lucie Basch, cofondatrice de Too Good To Go et déjà investie dans Blisce, rejoint également l’aventure comme associée en investissement pour ce nouveau fonds. Blisce continue de lever des fonds, et il sera intéressant de suivre combien ils parviendront à récolter d’ici là. Cette initiative sera-t-elle à la hauteur des attentes en termes de rendement et d’impact environnemental ?

Source : Techcrunch

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