Le changement climatique se limite-t-il aux émissions de carbone et à l’efficacité énergétique des voitures ? Nous devons aussi considérer la nourriture que nous consommons.
Chez PeakBridge, une société de gestion de fonds globale dans le secteur agri-foodtech, cette question est primordiale. Récemment, ils ont sécurisé 187 millions de dollars pour leur fonds PeakBridge Growth Fund II afin d’investir dans des innovations alimentaires. Comment cette somme contribuera-t-elle à gérer les défis climatiques par l’alimentation ?
Basée au Luxembourg et membre du partenariat Edmond de Rothschild Private Equity, PeakBridge a été fondée en 2020 par Erich Sieber et Nadav Berger. Leur mission ? Servir de pont entre l’industrie alimentaire traditionnelle et les nouvelles technologies. Mais quelles innovations sont-elles en cours de route ?
PeakBridge veut « être le pont » aidant les entrepreneurs à atteindre leur sommet.
Parmi ces innovations, l’intelligence artificielle n’est pas en reste. La société a déjà investi dans cinq entreprises utilisant l’IA pour transformer le paysage alimentaire. Dans le même temps, leur portefeuille montre des signes prometteurs de retour sur investissement. Est-ce la clé pour attirer les grands investisseurs institutionnels qu’ils n’ont eu aucun mal à convaincre?
PeakBridge prévoit d’investir entre 10 et 20 millions de dollars dans 16 à 20 entreprises, ayant déjà réalisé huit investissements. Parmi ces entreprises, on retrouve Odyssey, spécialisée dans les boissons fonctionnelles, Standing Ovation, dans les produits laitiers sans animaux, et Vow, qui développe des viandes de culture. Comment ces entreprises peuvent-elles transformer notre alimentation quotidienne ?
Les fondateurs voient également un potentiel révolutionnaire dans le chocolat de laboratoire. Grâce à l’entreprise Win-Win, qui propose de remplacer le cacao par une alternative face à la hausse des prix du cacao, comment cette innovation pourrait-elle affecter nos plaisirs gourmands sans les coûts environnementaux et sociaux associés au cacao traditionnel ?
Le secteur du cacao est en proie à des problèmes tels que le travail des enfants et la déforestation. Des entreprises comme Ayana Bio et Planet A Foods travaillent sur des alternatives durables au cacao. Mais ces initiatives seront-elles suffisantes pour répondre à la demande mondiale tout en respectant l’environnement ?
Avec des prix en hausse, les grandes entreprises de chocolat se tournent vers le sucre comme substitut. Toutefois, puisque le prix du sucre augmente également, est-il possible de trouver une solution plus durable ? Selon Nadim El Khazen, la fermentation en milieu solide pourrait offrir une réponse élégante à cette problématique.
Source : Techcrunch