Comment est-il possible qu’une classe d’astronomie du MIT ait découvert certains des plus vieux étoiles de l’univers juste à côté de la Voie Lactée ?
Ces étoiles, situées à environ 30 000 années-lumière de la Terre, se trouvent dans le « halo » de la galaxie, un nuage d’étoiles entourant le disque galactique principal. Estimées à environ 12 à 13 milliards d’années, ces étoiles sont presque contemporaines du Big Bang, qui, selon les scientifiques, s’est produit il y a environ 13,8 milliards d’années. Comment ces étoiles ont-elles survécu tant de temps sans changer ?
Anna Frebel, professeur du cours nouvellement lancé sur l’analyse des étoiles anciennes, a expliqué que ces étoiles pourront exister encore environ 3 à 5 milliards d’années. Mais quelles méthodes ont-ils utilisées pour découvrir ces vieilles étoiles cachées ? En utilisant les données du télescope Magellan-Clay à l’Observatoire de Las Campanas, ils ont identifié des étoiles pauvres en strontium et baryum. Pourquoi ces éléments chimiques sont-ils si importants dans la recherche de vieilles étoiles?
Cet article met en lumière l’importance de la recherche des premières générations d’étoiles pour comprendre l’évolution de l’univers.
Le James Webb Space Telescope, qui est à la pointe de l’astronomie infrarouge, a pour mission de trouver ces premières étoiles, appelées « Population III. » Même si les trois étoiles découvertes ne font pas partie de cette population, elles appartiennent à la « Population II, » extrêmement pauvre en éléments chimiques lourds. Quelle importance revêt la distinction entre ces différentes générations d’étoiles pour notre compréhension de l’univers ?
La recherche a démontré que les étoiles identifiées par les étudiants pourraient être les vestiges de trois anciennes galaxies qui ont été absorbées par la Voie Lactée. Comment ont-ils pu déterminer cela si aucune autre trace de ces galaxies n’existe ? En étudiant le mouvement des étoiles, ils ont remarqué qu’elles se déplaçaient en sens inverse par rapport à la majorité des étoiles environnantes. Est-ce une preuve suffisante pour conclure qu’elles appartiennent à de plus anciennes galaxies ?
En fin de compte, la méthodologie employée par les étudiants pour découvrir ces étoiles pourrait être utilisée pour en identifier d’autres, contribuant ainsi à notre compréhension de l’évolution des premières galaxies de l’univers. Dans quelle mesure cette découverte peut-elle révolutionner notre connaissance actuelle de l’astronomie et de la cosmologie ?
Alors que de nombreuses classes enseignent une approche théorique, ce cours a immédiatement plongé les étudiants dans la recherche de pointe en astrophysique. Hillary Andales, une des co-auteurs, a souligné cette expérience unique. La proximité de telles étoiles anciennes pourrait-elle vraiment offrir un aperçu sans précédent sur l’évolution des toutes premières galaxies ?
Source : Mashable