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Credits image : Jahanzeb Ahsan / Unsplash

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Quels sont les véritables risques de X et de Grok pour l’UE?

Comment la plateforme X (anciennement Twitter) se comporte-t-elle face aux désinformations dans l’UE? En effet, c’est la question qui suscite de nombreuses inquiétudes parmi les régulateurs de l’Union européenne, notamment après les événements récents autour du réseau social d’Elon Musk.

Depuis décembre dernier, l’UE enquête formellement sur X, analysant diverses préoccupations, notamment l’efficacité du module de modération ‘Community Notes’. Ces investigations prennent un tour encore plus sombre après que Musk ait réagi personnellement à un post d’un influenceur politique cherchant à lier une fusillade en Slovaquie à des opinions prétendument partagées par le Premier ministre slovaque sur la pandémie. Pourquoi Elon Musk s’implique-t-il sur ce sujet sensible?

Les régulateurs européens, lors d’une récente session de questions-réponses, ont confirmé qu’ils surveillent attentivement le contenu sur X. Ils cherchent à déterminer s’il existe des preuves supplémentaires concernant les mesures de lutte contre la désinformation de la plateforme. Si des manquements sont identifiés, quelles en seront les conséquences pour X?

Musk pourrait bien finir par payer cher ses plaisanteries au détriment de la régulation.

Les violations du DSA peuvent entraîner des amendes colossales allant jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires annuel mondial. Cela pourrait bien signifier que les « shitposts » de Musk auront un coût énorme. La semaine dernière, X a annoncé que les utilisateurs premium en Europe peuvent désormais accéder au chatbot d’intelligence artificielle de Musk, Grok. Cette nouvelle fonctionnalité est-elle une distraction ou un outil potentiellement dangereux?

En effet, Grok est également sous le radar du DSA. Les régulateurs européens restent en contact étroit avec X concernant cette nouveauté. De manière intrigante, certaines fonctionnalités de Grok ont été retardées pour le lancement dans la région, apparemment pour minimiser les risques sur le discours civique et les élections européennes à venir.

Notre enquête montre que les régulateurs prennent ces préoccupations très au sérieux. Devons-nous être préoccupés par ce qui semble être une tentative de contrôle des discours via ces nouvelles technologies?

Source : Techcrunch

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