Neuralink devient-elle la pionnière de la technologie des implants cérébraux? L’entreprise d’Elon Musk a récemment reçu l’approbation pour réaliser une deuxième intervention chirurgicale, marquant un pas de plus vers la révolution des interfaces cerveau-ordinateur. Que signifie cette avancée pour les patients atteints de paralysie?
Le Wall Street Journal rapporte que Neuralink a obtenu le feu vert de la FDA pour implanter son dispositif chez un deuxième patient. Cette décision intervient quelques mois après la première opération sur Noland Arbaugh, le premier à recevoir cet implant. Quelles sont les implications d’un tel feu vert pour les futures études cliniques?
Rappelons que Musk a récemment annoncé sur X (anciennement Twitter) que son entreprise recrutait des candidats pour participer à cette deuxième phase. Selon Musk, ces essais visent principalement les personnes souffrant de sclérose latérale amyotrophique (SLA), de lésions de la moelle épinière ou d’autres conditions causant une quadriplégie. Comment ces personnes à mobilité réduite pourraient-elles bénéficier de cette technologie?
Neuralink progresse, mais quelles seront les prochaines étapes ?
L’enjeu principal reste cependant de corriger les imperfections. Lors de la première opération, Arbaugh a vécu une expérience émotionnelle intense mais a également rencontré un problème technique: les threads de l’implant se sont rétractés du cerveau un mois après la chirurgie. Neuralink affirme avoir trouvé une solution à ce problème, mais est-il suffisant pour garantir la fidélité et la sécurité de cette technologie?
Pour cette deuxième intervention, la société prévoit de placer les fils de l’implant plus profondément dans le cerveau des patients pour éviter qu’ils ne bougent, comme cela s’est produit avec Arbaugh. La FDA a donné son accord pour ces modifications. Que signifie ce soutien de la FDA pour la légitimité de la technologie de Neuralink?
Avec plus de 1 000 personnes inscrites pour participer à ces essais, la deuxième opération devrait avoir lieu en juin. Cette vague d’intérêt témoigne-t-elle de la confiance croissante dans les interfaces cerveau-ordinateur ou seulement de la recherche désespérée de solutions par des patients en situation critique?
En fin de compte, la question demeure: Neuralink pourra-t-elle combler les attentes élevées et surmonter les défis technologiques pour révolutionner la manière dont nous interagissons avec le monde?
Source : Engadget