a room with many machines

Credits image : ZHENYU LUO / Unsplash

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IA vous plaît, évitez-vous !

« Quand tout devient trop compliqué, appelez l’IA ! » Evan, lycéen de Houston, aurait bien besoin d’un coup de main en calcul. Heureusement, il a découvert Answer AI, une application capable de résoudre ses problèmes de maths en un clin d’œil. Adieu les longues heures passées devant des vidéos YouTube et les tutrices privées à 60 dollars de l’heure !

Avec l’avènement des robots IA, adieu les franchises de tutorat comme Kumon. D’ailleurs, ce géant japonais n’est plus aussi incontournable face à la compétitivité croissante des bots intelligents. Sur les 20 applications éducatives les plus téléchargées aux États-Unis, cinq sont des assistants IA, dont notre fameuse Answer AI. Les données ne mentent pas, l’éducation 2.0 est en marche.

« Le coût horaire d’un tuteur équivaut à une année d’abonnement à Answer AI », nous confie Evan. En effet, les robots éducatifs démocratisent l’accès aux cours particuliers après l’école. La personnalisation est de mise, chaque élève peut apprendre à son rythme, avec un professeur qui n’est jamais fatigué ni grognon ! On en parle, Myhanh ? Cette junior de Houston a vu ses notes passer de 85 à 95 en maths. Vive les boutons IA !

Les robots IA, de nouveaux professeurs qui rendent les devoirs plus funky !

Et ce n’est que le début. Bientôt les tuteurs IA parleront aux élèves de manière encore plus adaptée à leurs styles d’apprentissage. Imaginez un prof de maths qui plaisante ? Intrigant, non ? OpenAI’s GPT-4o promet de nous amener dans cette ère prometteuse.

Mais tout n’est pas si rose. Si l’IA ne manque pas d’atouts, elle a aussi ses faiblesses : hallucinations, erreurs, mauvais résultats… Les étudiants doivent être vigilants. C’est pourquoi certains, comme Evan, vérifient les réponses avec ChatGPT, et d’autres bénéficient des échanges avec leurs pairs pour compléter leurs devoirs. Une chose est sûre, les enseignants vont devoir s’adapter !

D’ailleurs, certains districts scolaires américains ont déjà pris le taureau par les cornes en interdisant ChatGPT sur les appareils scolaires. Mais comment stopper une marée montante ? L’éducation sur l’usage responsable de l’IA devient alors primordiale. Après tout, chat échaudé craint l’eau froide… mais l’interdire complètement, est-ce la solution ?

Clôturons par un petit détour vers l’Asie. Les deux aides IA les plus populaires aux USA sont d’origine chinoise. Question AI et Gauth se taillent la part du lion sur le marché américain, leur popularité est impressionnante. Leur succès s’explique par leur capacité à s’adapter à des marchés étrangers grâce à une IA en constante évolution et à un solide bagage en apprentissage machine.

Finalement, dans une mer de réponses IA semblables, la différence se fera par la personnalisation. Comme le dit si bien Ric Zhou, le défi est dans l’engagement proactif avec les élèves et dans la stimulation de leur curiosité. Parce qu’un bon prof te fait apprendre, et un prof IA te fera apprendre avec un sourire… même si parfois un peu mécanique.

Source : Techcrunch

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