a room with many machines

Credits image : ZHENYU LUO / Unsplash

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La tarte à l’IA, tout le monde veut une part !

« L’intelligence artificielle, c’est un peu comme un gâteau : tout le monde veut une part, mais certains se servent plus généreusement que d’autres. »

Eh bien, cette semaine n’a pas été en reste pour les injections financières et les valorisations faramineuses dans le monde de l’IA. La startup de traduction IA DeepL a réussi à lever 300 millions de dollars sur une valorisation de 2 milliards ; Scale AI, une plateforme d’étiquetage de données pour les modèles d’apprentissage machine, a sécurisé 1 milliard de dollars, doublant presque sa valorisation à 13,8 milliards ; et la jeune pousse française H a récolté la coquette somme de 220 millions de dollars lors de sa levée de fonds initiale, atteignant sûrement le statut de licorne.

Derrière ces chiffres vertigineux, on remarque la présence de mastodontes de l’investissement comme Accel, Index, et Y Combinator (YC). Mais plus intéressant encore est l’entrée en scène des géants corporatifs comme Amazon, Meta, Nvidia, et leurs homologues.

Les géants tentent de manger à tous les râteliers sans pour autant attirer l’attention des régulateurs.

Prenons Scale AI par exemple. Jusqu’à sa série F, l’entreprise attirait surtout des investisseurs institutionnels et des business angels. Cependant, cette fois-ci, des entités comme Meta, Amazon, Nvidia, ainsi que des branches VC d’Intel, AMD, Cisco et ServiceNow ont rejoint la danse.

Le même jour, la startup H a annoncé l’arrivée d’Amazon parmi ses investisseurs, aux côtés du bras VC de Samsung et d’UiPath. Microsoft fait également parler de lui avec son partenariat rapproché avec OpenAI, ce qui a attiré l’attention des régulateurs antitrust de l’UE et du Royaume-Uni. Ces partenariats et investissements stratégiques par des géants du tech sont de plus en plus vus comme des « quasi-fusions », où le contrôle et l’influence sont exercés sans pour autant acheter l’entreprise en totalité.

Un autre exemple, la startup Anthropic, avec plus de 7 milliards de dollars levés, dont la moitié provient directement d’Amazon. Bien que cette participation ne donne pas à Amazon la majorité des parts, l’autorité britannique de la concurrence a montré son intérêt pour ces arrangements. Et bien sûr, Microsoft n’est pas étranger à ces controverses avec son intégration d’Inflection AI après en être devenu le principal bailleur de fonds.

Dans ce western de l’IA, Nvidia n’est pas en reste. En plus de doubler sa valeur à 2,5 trillion de dollars en un an, la compagnie a investi dans plusieurs startups d’IA telles que Hugging Face, Cohere, Perplexity AI et bien d’autres.

Pour les géants du tech, il semble qu’investir dans des startups IA est un moyen d’acquérir une forme d’influence tout en évitant de se faire taper sur les doigts par les régulateurs. Mais ne vous méprenez pas, ces gigantesques acteurs peuvent encore exercer une pression considérable, déclenchant un jeu complexe d’influence et de pouvoir.

Comme dirait un développeur en herbe, « Quand les gros mangeurs d’IA mettent la main à la pâte, le gâteau devient plus qu’une simple recette de financier! »

Source : Techcrunch

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