Pourquoi OpenAI a-t-il conclu un accord avec News Corp ? Quelle est la véritable portée de cette collaboration entre l’IA et les géants de la presse écrite ?
Cette semaine, OpenAI a annoncé un partenariat historique avec News Corp. L’objectif ? Entraîner ses modèles d’IA générative sur les articles de grandes marques de News Corp comme The Wall Street Journal et le Financial Times. Mais qui sort réellement gagnant de cette alliance, souvent qualifiée de « multi-annuelle » et « historique » ?
Au premier abord, cela semble être une victoire pour les deux parties. D’un côté, News Corp reçoit plus de 250 millions de dollars à un moment où le secteur des médias traverse une crise sans précédent, exacerbée par l’essor de l’IA générative. De l’autre, OpenAI se libère d’un potentiel litige de droits d’auteur en s’assurant une source d’entraînement légitime pour ses modèles.
Une alliance de convenance à court terme, ou une stratégie de long terme?
En approfondissant, on réalise que tous ces accords de licence ont une date d’expiration. Le PDG d’OpenAI, Sam Altman, a récemment exprimé des doutes sur l’importance continue des données d’entraînement pour les modèles d’IA, indiquant une nouvelle orientation vers des méthodes moins dépendantes des vastes quantités de données actuelles. Quelle sera alors la place des éditeurs quand OpenAI aura déjà exploité toutes leurs archives ?
Se pourrait-il que ces partenariats ne soient qu’une solution temporaire face aux enjeux juridiques et une manière pour OpenAI de se ménager une image positive ? Tandis que les entreprises de presse obtiennent des fonds nécessaires, l’avancée des technologies d’IA pourrait, paradoxalement, leur causer des torts sur le long terme.
D’autres actualités marquantes sur l’IA cette semaine incluent une expérience de Spotify avec un DJ IA parlant espagnol, la création par Meta d’un conseil consultatif composé uniquement d’hommes blancs, et une proposition de la FCC pour révéler le contenu généré par l’IA dans les publicités politiques.
Il est clair que la place de l’IA dans notre quotidien ne cesse de croître. Par exemple, les chercheurs de l’Université de Washington ont développé des écouteurs anti-bruit capables de bloquer tout sauf la voix de la personne à qui l’on souhaite parler. Cette technologie, bien que fascinante, soulève des questions : quel sera l’impact à long terme de ces innovations sur nos interactions sociales ?
Alors que nous continuons à explorer et à adopter ces technologies, une question demeure : sommes-nous vraiment prêts à affronter les conséquences d’une intégration toujours plus poussée de l’IA dans nos vies quotidiennes?
Source : Techcrunch