« Pourquoi faire simple quand on peut faire drôle ? »
Alex Taub, un créateur en série avec plusieurs sorties sous son chapeau, pense qu’il est grand temps de révolutionner le royaume des mèmes. Selon lui, « La memetech va devenir la prochaine grande catégorie ». Imaginez un monde où les minions des boomers et les toilettes de la génération alpha convergent dans une parfaite harmonie numérique.
Si vous pensez que Taub passe trop de temps dans le monde des GIF, détrompez-vous. Il pose une vraie question : comment trouver le mème parfait sans passer par une quête épique sur Google ? Jusqu’à présent, les meilleures innovations pour organiser nos mèmes datent d’une décennie, et notre répertoire visuel se résume souvent à des dossiers de mèmes sur le bureau ou le téléphone.
« Les mèmes sont la nouvelle langue universelle, et il est temps qu’elle ait ses outils. »
Et voilà qu’arrive Meme Depot, lancé récemment par Taub. Il décrit cette plateforme comme un immense compendium de tous les mèmes imaginables. Plus besoin de fouiller des archives obscures, Meme Depot promet de faciliter la recherche et de rendre la navigation aussi simple qu’un tour sur Pinterest. Besoin d’un mème de Kim Kardashian ? Un simple clic et vous voilà plongé dans une collection dédiée.
Évidemment, tout n’est pas parfait. Certains pourraient lever un sourcil à la mention de la cryptomonnaie comme modèle économique. Mais Taub défend bec et ongles sa vision, arguant que c’est une opportunité de réinventer notre manière d’interagir en ligne. Meme Depot introduit même des « meme parties », des communautés éphémères basées sur des catégories de mèmes spécifiques, où les utilisateurs peuvent se rencontrer et échanger en utilisant des « depot passes ».
Mais qui devrait vraiment monétiser les mèmes ? Le créateur, la personne représentée ou la communauté ? Cette question rappelle étrangement le débat autour des NFT, quand des figures populaires comme Scumbag Steve ou Disaster Girl ont vendu leurs images fameuses. Pour Taub, ce débat est sain et nécessaire.
À noter aussi, certaines images comme Pepe the Frog ont un parcours tumultueux, passant du symbole innocent de bande dessinée à celui de l’alt-right, pour ensuite revenir en tant que mème crypto. Taub insiste : « Les gens peuvent monétiser la communauté autour du mème sans capitaliser directement sur le mème lui-même. »
En fin de compte, Taub fait partie de Truth Arts, une organisation mélangeant financement par capital-risque et royalties de collections NFT comme Goblintown. Et pour ceux qui se demandent pourquoi les mèmes ? Taub répond simplement : « Les mèmes sont la culture, et la culture, c’est du divertissement. »
Et là, vous pensiez qu’il allait s’arrêter là ? Laisse-moi te dire, dans le monde de Taub, tout finit par un éclat de rire… ou un mème.
Source : Techcrunch
