Comment l’intelligence artificielle peut-elle changer le futur de la lutte contre le cancer ?
Valar Labs, une startup biotech audacieuse, a amassé 22 millions de dollars pour développer un outil capable de prédire efficacement les résultats de certains traitements contre le cancer. Ce bond semble prometteur, mais qu’est-ce qui se passe réellement dans les coulisses de cette technologie de santé révolutionnaire ?
La lutte contre le cancer est un parcours semé d’embûches, surtout quand chaque cancer est unique. La thérapie BCG pour le cancer de la vessie, par exemple, n’a qu’une chance sur deux de réussir. Pourquoi alors l’utiliser à l’aveuglette ? Ne serait-il pas préférable de mieux orienter les patients dès le départ ?
Chez Valar, les fondateurs Anirudh Joshi, Damir Vrabac et Viswesh Krishna se sont rencontrés à Stanford avec l’ambition d’intégrer l’IA dans le processus de prise de décision clinique. Leur objectif : transformer des décisions basées sur l’intuition en choix éclairés.
Peut-on vraiment rendre la lutte contre le cancer plus précise et moins hasardeuse ?
Ils ont développé Vesta, un test s’appuyant sur des modèles de vision par ordinateur formés sur des images histologiques de milliers de patients. Ces modèles extraient des milliers de caractéristiques microscopiques que les pathologistes pourraient observer mais non quantifier précisément. Comment cette technologie influence-t-elle la pratique médicale au quotidien ?
Joshi précise que l’IA n’est pas là pour remplacer les pathologistes, mais pour les assister, un peu comme un microscope intelligent. Pourtant, cette nouvelle ère de l’IA en médecine suscite des interrogations. Quelle est la marge d’erreur ? Les médecins accepteront-ils réellement ces résultats ?
Le modèle d’IA de Valar a été entraîné pour être généraliste, mais la prédiction de succès de traitement demeure spécifique à chaque situation clinique. Quels autres types de cancer cette technologie pourrait-elle cibler prochainement ?
Avec une précision largement supérieure aux variables traditionnelles comme l’âge ou les antécédents médicaux, les tests de Valar, en particulier pour la thérapie BCG dans le cancer de la vessie, augurent une nouvelle ère de médecine prédictive. Cependant, ils insistent sur la transparence : les résultats sont justifiés par des données claires et interprétables.
Après une levée de fonds de 22 millions de dollars, Valar se prépare à commercialiser Vesta et à explorer d’autres types de cancer. Ce financement pourrait permettre d’épargner aux patients des mois de traitements inefficaces. Que réserve l’avenir pour cette technologie ?
Alors que Valar se prépare à révolutionner le traitement du cancer, peut-on espérer un jour où l’IA éliminera l’incertitude des soins contre cette maladie dévastatrice ?
Source : Techcrunch
