« Au volant, c’est pilote ou pilote-pli ! » Voilà une phrase qui résonne étrangement bien avec les galères de Fisker ces derniers temps.
Vous avez peut-être entendu parler de Fisker, cette startup prometteuse de véhicules électriques qui, ces derniers temps, semble plus à la dérive qu’un bateau sans gouvernail. En effet, la société traverse une période de turbulences majeures, ayant licencié des centaines d’employés dans sa quête frénétique de financement, de rachat ou de préparation à la faillite. C’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin tout en jonglant avec des couteaux.
Mercredi, les travailleurs ont eu la puce à l’oreille lorsque l’entreprise leur a demandé de travailler depuis chez eux – une directive inhabituelle, selon plusieurs employés actuels et anciens. Peu de temps après, pendant une réunion générale, le couperet est tombé : des licenciements massifs annoncés par le fondateur et PDG Henrik Fisker lui-même. Cela ressemble à une mauvaise surprise dans une boîte de chocolats.
« Les apparences sont trompeuses ; derrière le rêve électrique, Fisker pédale dans la semoule. »
Fisker a expliqué à ses employés que le gros investisseur à qui la compagnie doit de l’argent, ainsi que le responsable de la restructuration, voulaient laisser partir encore plus de gens. Le mystère reste entier sur l’identité de cet investisseur, bien que Fisker ait mentionné Heights Capital Management, une filiale du géant des services financiers Susquehanna International Group. En résumé, on sait qui c’est, mais pas vraiment. Une devinette, quelqu’un ?
Un employé actuel et un licencié estiment qu’il reste seulement environ 150 personnes au sein de la compagnie. On dirait presque une bande de naufragés sur une île déserte, espérant un miracle.
Malgré les licenciements, Henrik Fisker reste déterminé : il a insisté sur le fait que la société a construit « quelque chose de grand » et qu’elle continuerait à vendre son unique modèle de voiture électrique, l’Ocean SUV, à ceux qui en veulent. Il a même suggéré que les travailleurs licenciés seraient peut-être réembauchés une fois que l’entreprise aurait retrouvé son souffle. Espérons qu’il n’oublie pas cette promesse quand l’entreprise reprendra la route – si elle le fait.
Beaucoup de travailleurs ont découvert qu’ils étaient licenciés après avoir perdu l’accès à des services comme Teams ou Outlook. Plus tard dans la journée, certains ont reçu un e-mail confirmant officiellement leur licenciement, avec une semaine de salaire comme indemnité. Comme quoi, tout est dans la communication… ou dans l’absence de communication.
Ah, Fisker ! Depuis plusieurs mois, la startup vogue en eaux troubles, et ces nouveaux licenciements arrivent moins d’un an après le début des livraisons à grande échelle de l’Ocean SUV. Espérons que l’avenir saura se montrer un peu plus ensoleillé pour cette aventure électrique. Allez, on croise les doigts – et les câbles, surtout les câbles !
Source : Techcrunch