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Credits image : SpaceX / Unsplash

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Le lancement d’Agnibaan SOrTeD est-il un tournant pour la technologie spatiale indienne ?

Qu’est-ce qui pousse la révolution technologique dans l’industrie spatiale en Inde ? Après deux ans de préparation et quatre reports dus à divers problèmes techniques, la startup indienne Agnikul a finalement réussi à lancer son premier véhicule suborbital de test. Mais quelles sont les implications de cette réussite pour l’avenir de l’industrie spatiale indienne ?

Lancé sous le nom de Agnibaan SOrTeD (Sub-Orbital Technology Demonstrator), le véhicule s’est envolé jeudi matin depuis le centre spatial Satish Dhawan dans le sud de l’Inde. Quels seront les résultats de ce vol de test pour le développement du lanceur commercial Agnibaan de la startup ?

Les préparatifs pour le lancement ont été fastidieux; des répétitions complètes ont eu lieu en mars, mais ont été reportées à plusieurs reprises en raison d’observations techniques. Qu’est-ce que cela révèle sur les défis auxquels sont confrontées les startups spatiales en matière de lancement sécurisé et réussi ?

L’accomplissement de ce jour marque une étape clé pour Agnikul dans la course vers l’espace.

Le véhicule, d’une hauteur de 6,2 mètres et fabriqué en composite de carbone, est équipé d’un moteur semi-cryogénique imprimé en 3D. Cela change-t-il radicalement le paysage de l’innovation aérospatiale en Inde ?

Selon le co-fondateur et PDG, Srinath Ravichandran, il faut environ 72 à 75 heures pour imprimer un moteur de rocket en 3D. Ce processus rapide et intégral est-il en passe de bouleverser les méthodes traditionnelles de fabrication des moteurs de fusée ? Contrairement au processus traditionnel qui prend 10 à 12 semaines, cette technologie pourrait offrir une flexibilité sans précédent.

Agnikul met également en avant l’unicité de leurs moteurs, avec des composants imprimés en une seule pièce sans intervention humaine. Est-ce que cette approche pourrait représenter le futur standard de l’industrie des lanceurs spatiaux ?

Il est aussi essentiel de noter que malgré les avancées d’Agnikul, d’autres entreprises comme Relativity Space et Rocket Lab ont déjà adopté l’impression 3D pour leurs fusées. Qu’est-ce qui distingue réellement Agnikul de ses concurrents ?

La startup a choisi l’Inconel pour la conception de ses moteurs, un matériau qui reste solide à haute température et est également imprimable en 3D. Comment Agnikul surmonte-t-il les défis posés par la mauvaise conductivité thermique de cet alliage ?

Un autre aspect innovant est le système de propulsion entièrement basé sur des liquides pour éviter les risques d’explosions associés aux carburants solides. Cela représente-t-il un gage de sécurité supplémentaire pour les futurs lancements ?

Agnikul a déjà séduit plus de 40 clients potentiels et a signé des lettres d’intention avec certains d’entre eux. Cependant, un véritable lancement orbital prendra encore au moins six mois. La startup a réussi à lever 26,7 millions de dollars en financement l’année dernière. Le soutien de chercheurs de l’IIT Madras et de scientifiques retraités de l’ISRO montre l’étendue du sérieux de ce projet. Quelle est la prochaine étape pour Agnikul dans sa course vers l’espace commercial ?

Source : Techcrunch

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