Comment les technologies d’intelligence artificielle d’OpenAI sont-elles utilisées dans des opérations d’influence secrètes? Vous ne vous êtes jamais posé cette question? Pourtant, il s’agit d’une réalité troublante que la société a récemment dévoilée dans un rapport marquant.
OpenAI a déclaré avoir mis fin à cinq opérations d’influence secrètes qui exploitaient ses modèles d’IA pour des activités trompeuses sur Internet. Ces opérations, menées entre 2023 et 2024 par des acteurs de Russie, de Chine, d’Iran et d’Israël, avaient pour but de manipuler l’opinion publique et d’influencer les résultats politiques sans révéler leurs véritables intentions ou identités. Que cela nous apprend-il sur les risques liés aux technologies émergentes?
Les inquiétudes concernant l’impact de l’IA générative sur les élections à travers le monde sont-elles justifiées? Le rapport d’OpenAI, publié dans un contexte électoral international préoccupant, montre comment ces réseaux utilisent l’IA pour produire du texte et des images à un rythme sans précédent. L’usage de faux commentaires générés par l’IA sur les réseaux sociaux est-il un nouveau fléau de notre ère numérique?
L’ampleur des opérations d’influence utilisant l’IA est un avertissement pour tous sur les dangers potentiels des technologies avancées.
Des noms comme « Doppelganger » pour la Russie ou « Spamouflage » pour la Chine ne sont pas anodins. La Russie a utilisé les modèles d’OpenAI pour traduire des articles en publications Facebook et générer des commentaires en plusieurs langues pour saper le soutien à l’Ukraine. La Chine s’en est servie pour analyser les activités sur les réseaux sociaux et générer du contenu textuel multilingue. Quels autres moyens ces acteurs utilisent-ils pour influencer l’opinion publique?
Cette révélation par OpenAI fait écho aux divulgations régulières d’autres géants technologiques comme Meta. Par exemple, Meta a dévoilé une campagne d’influence menée par une firme de marketing israélienne via des faux comptes Facebook ciblant les publics américain et canadien. Quelles implications cela a-t-il pour notre confiance dans les plateformes numériques?
Alors, à quel point pouvons-nous compter sur les entreprises technologiques pour protéger l’intégrité de notre information?
Source : Engadget