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Credits image : Nick Fewings / Unsplash

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Fisker : Virage raté ou panne sèche ?

« Le désordre est le meilleur allié d’un inventeur, il cache ce que les autres voient. » – Albert Einstein

On dit souvent que derrière chaque voiture électrique ratée, se cache un rêve. Dans le cas de Fisker Inc., le rêve ressemblait moins à une balade en voiture et plus à une course-poursuite chaotique. Entre promesses non tenues et une structure digne d’un puzzle infernal, l’aventure de Fisker pourrait bien virer au cauchemar pour ses créateurs, les époux Henrik et Geeta Fisker.

Les ambitions de Fisker étaient presque trop belles pour être vraies : du pod autonome à la camionnette électrique, en passant par la voiture de sport à batterie solide. Hélas, au lieu de véhicules futuristes, l’entreprise se retrouve sur le bord de la faillite, ne parvenant qu’à livrer quelques milliers de SUV Ocean. Une situation que beaucoup, y compris des employés anonymes, attribuent aux failles de gestion matrimoniales.

Le modèle phare de Fisker, le SUV Ocean, promettait monts et merveilles mais s’est vite révélé être une épine dans le pied de l’entreprise. Des soucis mécaniques et logiciels jusqu’à un manque criant de processus internes, tout y était pour transformer ce rêve en dystopie. Un ancien manager, Sean O’Grady, résume bien la situation : « Le manque de processus et de procédures était absolument hallucinant. »

Fisker a manqué son virage technologique, plombé par un manque de structure et un trop-plein de chaos.

Et ce chaos s’est répandu telle une traînée de poudre à travers toute l’organisation. Un service client défaillant, des pièces détachées absentes, et des paiements perdus dans la nature : tout y était pour transformer le parcours de l’entreprise en montagne russe. Les employés peinaient à résoudre les problèmes, souvent de manière improvisée, et à calmer les clients en colère face à des véhicules défaillants.

Mais ce n’est pas tout. Fisker a aussi dû faire face à des épisodes rocambolesques comme l’installation de cales de roue pour que les voitures paraissent « cool ». Toutes ces décisions, prises sans validation appropriée, n’ont fait qu’aggraver les tensions internes. La cerise sur le gâteau ? Des pièces étaient même empruntées d’autres véhicules de démonstration, y compris la voiture personnelle d’Henrik Fisker.

Fisker continue de lutter en coulisses pour écouler ses dernières unités de SUV Ocean, offrant même des primes de 1000 dollars aux vendeurs. Cependant, la route semble semée d’embûches, entre actions en justice et accès aux centres de stockages perdus. Une leçon à tirer ici pourrait être que même les meilleures intentions peuvent se fracasser contre le mur impitoyable de la réalité automobile.

Alors, la prochaine fois que vous verrez un SUV Ocean sur la route, rappelez-vous : parfois, il ne suffit pas d’avoir le nom d’un créateur de génie sur le capot pour éviter de finir en panne sèche. Comme on dit, il faut rouler des mécaniques, mais pas trop quand même !

Source : Techcrunch

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