« Clic droit sur mon cœur, les jeux vidéo ne battent plus que de l’aile ! » Voici ce que certains développeurs pourraient chanter en ce moment.
Pour la deuxième fois cette année, Behaviour Interactive, le studio derrière le célèbre Dead by Daylight, a annoncé une nouvelle vague de licenciements. Ces adieux forcés touchent 95 employés, dont 70 basés à Montréal. C’est un coup dur pour la métropole québécoise, déjà secouée par d’autres fermetures de studios.
En seulement cinq ans, Behaviour Interactive est passé de 575 à 1 300 employés, porté par le succès de Dead by Daylight et son business de services. Mais la compétition acharnée dans le secteur du jeu vidéo a forcé l’entreprise à recentrer ses activités sur ses points forts : l’horreur et les partenariats de développement. Et oui, malgré la frayeur que ces jeux procurent aux joueurs, ce sont les développeurs qui ont eu le plus gros choc.
La survie, c’est pas seulement pour les jeux d’horreur, c’est aussi une réalité pour leurs créateurs.
Mais pourquoi tant de noirceur dans cette industrie lumineuse ? Avalanche, créateur de Just Cause, a également fermé ses studios à Montréal (ouverts il y a moins d’un an !) et New York, laissant 50 personnes chercher une nouvelle quête professionnelle. Ça sent le game over tout ça…
En parlant de tabouret bancal, l’industrie du jeu vidéo ne glande pas sur des tâches faciles. Le nombre estimé de licenciements dans le secteur pour cette année atteint déjà les 10 300, frôlant le total de 2023. Une situation tumultueuse qui ne fait pas rêver, sauf si votre rêve inclut un brin de chaos déprimant.
Bon, autant finir cette triste nouvelle sur une note d’humour : Espérons que ces talentueux développeurs trouveront vite une nouvelle partie ! Après tout, comme disent les fans de Dead by Daylight, « la vie c’est parfois du respawn ! »
Source : Engadget