Comment les nouvelles technologies peuvent-elles contribuer à la préservation des écosystèmes marins, et notamment des récifs coralliens ?
Google a récemment développé un outil d’intelligence artificielle baptisé SurfPerch, en collaboration avec Google Research et DeepMind, pour aider les biologistes marins à mieux comprendre et surveiller la santé des récifs coralliens. Pourquoi est-ce si important ? Ces écosystèmes, vitaux pour l’équilibre de notre planète, sont menacés par des facteurs tels que le changement climatique et la pollution.
Le projet a débuté de manière innovante en invitant le public à écouter en ligne les sons des récifs. En participant à cet exercice collectif, les visiteurs du site Calling in Our Corals ont contribué à la constitution d’un ensemble de données acoustiques spécifiques. À quand remonte la dernière initiative scientifique de cette envergure impliquant le public ? Google a ainsi pu affiner son outil SurfPerch en détectant de nouveaux sons de poissons grâce à l’aide du grand public.
Grâce à SurfPerch, l’analyse des données sur les récifs devient plus rapide et moins coûteuse.
Ce dispositif révolutionnaire permet aux chercheurs d’analyser les données avec une efficacité nettement supérieure à celle des méthodes traditionnelles, comme l’a souligné un article de blog de Google. Pour Steve Simpson et Ben Williams, chercheurs en biologie marine au Royaume-Uni, cet outil ouvre de nouvelles opportunités dans la compréhension et la conservation des communautés récifales. Comment cette technologie peut-elle transformer notre approche de la préservation des océans ?
Fait étonnant, les chercheurs ont découvert que l’outil SurfPerch pouvait être amélioré grâce à des enregistrements d’oiseaux. Comment les sons des oiseaux peuvent-ils aider à la conservation des récifs ? Ils ont trouvé des motifs communs entre les chants d’oiseaux et les sons des poissons, prouvant l’adaptabilité et la robustesse de leur modèle.
En combinant ces données avec celles des premiers essais, les chercheurs ont pu mettre en évidence des différences entre les récifs protégés et non protégés aux Philippines, suivre les résultats de restauration en Indonésie et mieux comprendre les relations avec la communauté de poissons sur la Grande Barrière de Corail. Quelles découvertes supplémentaires pouvons-nous anticiper à mesure que cette technologie se perfectionne ?
Et le projet ne s’arrête pas là. Google continue d’ajouter de nouveaux enregistrements audio au site Calling in Our Corals, ce qui contribuera à l’amélioration continue du modèle AI. Le futur de la conservation récifale passerait-il par une combinaison d’IA et de collaboration citoyenne à grande échelle ?
Source : Techcrunch