« Vous savez ce qui est ironique ? Les entreprises de la Silicon Valley aimeraient toutes avoir des racines aussi solides que leurs valuations en dent de scie. »
D’accord, mes chers lecteurs de la tech, préparez-vous pour un tour de montagnes russes appelé Carta. Cette startup, autrefois l’étoile brillante de la Silicon Valley, est en pourparlers pour une vente secondaire valorisant l’entreprise à 2 milliards de dollars. Ce qui est, disons-le, un peu moins ambitieux que les 4 milliards espérés initialement.
Alors, qu’est-ce qui s’est passé pour en arriver là ? Eh bien, nombre d’entre vous connaissent peut-être Carta pour sa gestion de tableaux de capitalisation — pas exactement de quoi faire pulse party, mais des fondations solides pour une entreprise tech. Leur ambition était de devenir le eBay des actions privées, une plate-forme où les transactions en actions privées se réalisent sans accroc.
Est-ce la fin d’une ambition démesurée ou juste le début de quelque chose de plus authentique ?
Néanmoins, les choses ont commencé à dérailler avec une histoire à faire pâlir d’envie les meilleures séries TV. En janvier, Karri Saarinen, un PDG finlandais, a publiquement accusé Carta de tenter de revendre ses actions sans son accord. Henry Ward, le PDG de Carta, a blâmé un employé « peu scrupuleux », mais d’autres fondateurs de startups ont rapidement partagé des expériences similaires.
Confrontée à cette crise de confiance, Carta a rapidement fait machine arrière et a annoncé la fermeture de son activité de trading secondaire. Une réaction rapide certes, mais les dégâts étaient déjà faits. La « confiance » a toujours été une marchandise délicate dans le monde de la tech, et Carta a payé le prix fort.
Mais attendez, ce n’est pas tout. On dirait que Carta doit également faire face à ses vieux démons. Des batailles juridiques avec d’anciens employés, des accusations de culture toxique et des clients mécontents constituent un terrain miné sur lequel naviguer. Comme le disent les entrepreneurs de la Silicon Valley, il vaut mieux résoudre ses problèmes internes avant de viser la lune.
Au lieu de se tourner vers Mars, Carta semble désormais revenir à des bases plus modestes. La société continue de générer des revenus décents avec son activité de tableaux de capitalisation, 380 millions de dollars en 2022 pour être précis, même si elle a subi une perte de 65 millions cette même année. Avec moins de place pour grandir, peut-être qu’une valorisation plus réaliste n’est pas si mauvaise après tout.
En résumé, Carta a levé d’impressionnants 1,2 milliard de dollars auprès de géants du capital-risque comme Union Square Ventures et Andreessen Horowitz. Mais dans ce monde où tout bouge à la vitesse de la lumière, tout ce qui monte doit redescendre… et peut-être remonter à nouveau. Allez savoir !
Vous voyez, dans cette galaxie des startups, avoir la tête dans les étoiles peut parfois vous ramener brutalement sur Terre. Alors, chers entrepreneurs, retenez la leçon : mieux vaut être réaliste que rêveur.
Source : Techcrunch