person holding black iPad

Credits image : Taras Shypka / Unsplash

Intelligence ArtificielleMetaverseTechnologie
0

Adobe est-il vraiment à l’écoute de ses utilisateurs ?

Que se passe-t-il vraiment chez Adobe avec ses conditions d’utilisation (ToS) qui provoquent une vague de mécontentement parmi ses utilisateurs ? Suite à une véritable révolte de clients, la société a décidé de mettre à jour ses ToS pour mieux préciser des aspects cruciaux tels que l’utilisation de l’IA et la propriété des contenus. Les craintes étaient-elles fondées ?

Les abonnés utilisant des produits comme Photoshop, Premiere Pro et Lightroom ont été outrés par une formulation vague dans les nouvelles ToS. Ils en ont déduit qu’Adobe pourrait librement utiliser leurs travaux pour entraîner ses modèles d’IA générative. Se pourraient-ils que leurs œuvres soient « volées » et revendues ensuite par ces IA ?

De plus, certains termes laissaient entendre que l’entreprise pourrait même s’approprier les œuvres protégées par des droits d’auteur des utilisateurs. Ce sentiment de trahison est-il justifié ? Adobe affirme que ce n’était pas le cas et que les nouvelles conditions visaient principalement à améliorer les produits et à modérer le contenu pour des raisons légales.

« Pour apaiser les inquiétudes, Adobe promet une révision des ToS en langage plus clair et avec des exemples concrets. »

Scott Belsky, responsable des produits chez Adobe, et Dana Rao, VP légal et politiques, ont tous deux reconnu que la société aurait pu être plus explicite avec la mise à jour des ToS. Selon eux, il est crucial que les entreprises déclarent leurs politiques de manière publique et claire, surtout dans un monde où la confiance des clients envers l’utilisation de leurs données est de plus en plus fragile.

A-t-elle vraiment entendu le mécontentement de ses utilisateurs face à ces changements ? Pour répondre à cela, Adobe promet de réécrire ses ToS avec un langage plus simple et des exemples concrets. Néanmoins, combien de temps cela prendra-t-il et les utilisateurs seront-ils satisfaits de ces nouvelles explications ?

Adobe n’a pas aidé à son propre cas en publiant un mises à jour du 6 juin sans véritable excuse. Cela n’a fait qu’attiser la colère, avec des utilisateurs menaçant de quitter en masse le service Creative Cloud. Adobe peut-il se permettre une telle défection de ses abonnés fidèles ?

Enfin, bien qu’Adobe affirme qu’il n’entraîne son système Firefly qu’avec des images Adobe Stock, des artistes ont constaté que leurs noms sont utilisés comme termes de recherche, produisant parfois des œuvres d’art générées par IA imitant leur style. Ces pratiques remettent-elles en question la transparence et l’intégrité d’Adobe ?

Dans son dernier post, Adobe a détaillé ce qu’elle comptait changer, en insistant sur le fait que les utilisateurs peuvent se désinscrire des programmes d’amélioration des produits et qu’elle n’analyse que les données sur le cloud. Est-ce suffisant pour regagner la confiance des créateurs ?

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.