Vous savez ce qu’on dit: « Mieux vaut voler en formation que voler en solo. » Et c’est exactement ce que tente de faire Particle, une nouvelle application de lecture de news pilotée par d’anciens ingénieurs de Twitter. Face à la baisse du trafic, aux licenciements dans les rédactions et aux craintes générées par les technologies d’IA, Particle veut faire front pour surveiller de près l’info sans piétiner les journalistes.
Lundi, Particle a annoncé sa collaboration avec Reuters pour expérimenter de nouveaux modèles économiques. Premier pas : l’abonnement au fil d’actualité de Reuters pour s’assurer d’avoir toujours les dernières nouvelles sous la main. De plus, une levée de fonds de 10,9 millions de dollars menée par Lightspeed Venture Partners et avec la participation d’Axel Springer montre que Particle joue dans la cour des grands.
La société compte bien se différencier, alliant IA et médias pour analyser chaque facette de l’info, sans filer un billet de 20 à chaque article lu. L’objectif : offrir une expérience personnalisée mais surtout équilibrée, où les lecteurs peuvent comprendre toutes les perspectives d’une même histoire.
Le but ? Créer une expérience durable et mutuellement avantageuse pour les consommateurs et les éditeurs.
Evidemment, ce n’est pas une première. Des initiatives comme Post News et Artifact ont essayé avant de plier bagage. Mais Particle mise sur une approche où chaque histoire, plutôt que chaque article, est le centre d’intérêt. Ça permet de couper les répétitions et d’offrir une vue d’ensemble plus large.
En coulisses, Particle utilise une combinaison de technologies d’IA, y compris GPT-4o, pour résumer les nouvelles. Pour le moment, la sélection des sources est faite en interne, garantissant des perspectives variées. Cela pourrait évoluer, mais l’objectif est d’éviter que les lecteurs ne se retrouvent coincés dans des bulles de filtres.
Le modèle économique, lui, est encore en cours de finalisation. Sara Beykpour, co-fondatrice de Particle, insiste sur le fait que tout est sur la table : partage des revenus, publicité, et plus encore.
Avec sa levée de fonds Série A, Particle ajoute de gros noms à son conseil d’administration et cherche à remplir des postes clés. L’application est actuellement en phase de test privé sur iOS, avec des ambitions d’expansion sur le web et Android.
En résumé, Particle veut prouver que les éditeurs et la technologie peuvent coexister en harmonie. On espère que cette nouvelle particule n’explosera pas en vol, mais nous illuminera de nouvelles perspectives.
Source : Techcrunch