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Credits image : Nick Fewings / Unsplash

Technologie
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Le chef étoilé de Brex passe à l’étape solo

L’humour est la politesse du désespoir, paraît-il, mais quand il s’agit de la tech et des entreprises agiles, il s’agit plutôt de la politesse du pragmatisme !

Depuis sa création en 2017, Brex, la startup fintech fondée par Henrique Dubugras et Pedro Franceschi, fonctionnait avec un duo au sommet. Mais voilà que la boîte de crédit d’entreprise et de gestion des dépenses, basée à San Francisco, décide de jouer la carte plus classique du mono-CEO. Franceschi prend donc les rênes, tandis que Dubugras passe à la présidence du conseil d’administration.

Les deux compères se connaissent depuis l’époque où, en 2012, ils programmaient ensemble dans une petite startup brésilienne nommée Pagar.me. À peine sortis de l’adolescence, ils avaient déjà revendu leur boîte pour des « dizaines de millions de dollars » — cerise sur le gâteau, avant même d’aller à l’université !

Changer de modèle peut parfois être l’ingrédient secret d’une recette réussie.

Leur stratégie de co-CEO semblait magique, avec Franceschi s’occupant de la technique et Dubugras de la partie commerciale. Lorsqu’ils ont lancé Brex après avoir quitté Stanford, ils ont appliqué la même recette. Ils se sont vantés d’avoir « deux fois plus de temps que les autres CEOs ». Pourtant, maintenant, ils pensent que cette double casquette ralentit leur croissance. L’objectif : s’aligner sur un modèle plus attractif pour les investisseurs, surtout en vue d’une éventuelle introduction en bourse autour de 2025.

Pendant que Franceschi construisait l’infrastructure financière de Brex de A à Z, Dubugras œuvrait à séduire les investisseurs. Pas moins de 1,5 milliard de dollars levés, essaimant les noms de Greenoaks Capital, Kleiner Perkins et d’autres poids lourds du monde financier. Mais voilà, avec près de 30 000 clients, une croissance accélérée et des produits divers (cartes de crédit corporate, banque, gestion des dépenses, voyage, etc.), les deux cerveaux ont jugé bon de rationaliser leur modèle de gestion.

Le secteur de la gestion des dépenses est bouillant, avec des concurrents comme Ramp, Mercury et Airbase. Ajoutez American Express et Citi au mélange, et vous comprenez l’importance d’avoir une direction agile et unique. Franceschi est confiant : la tech stack de Brex, intégrée verticalement jusqu’aux rails Mastercard, donne à la société un avantage compétitif.

Enfin, Dubugras reste aux aguets. Même débarqué de son poste de co-CEO, il continue de soutenir Brex comme jamais. “Brex reste mon principal et unique projet,” assure-t-il. Mais qui aurait deviné que développer une startup, c’était comme tenir un poney sauvage à deux !

Avoir deux têtes, c’est bien pour un monstre mythologique, mais pour une startup, une seule suffit !

Source : Techcrunch

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