« Equal pay for equal work, unless you’re caught in Apple’s ‘pay’nting trap! »
Toutes les pommes ne sont pas dorées chez Apple ! Deux femmes ont récemment lancé une action collective contre le géant de la tech, revendiquant des dommages-intérêts pour 12 000 employées actuelles et anciennes, pour une prétendue sous-rémunération systématique des femmes. Vous allez voir, le grand fruit défendu semble avoir quelques vers en son sein !
Pourquoi cette discrimination, me demandez-vous ? Eh bien, selon la plainte déposée à San Francisco, Apple aurait fixé les salaires des employés sur la base de leurs rémunérations antérieures. Et que dit la pomme des politiques ? Que tout cela n’est qu’un « système » innocent. D’abord, Apple demandait aux candidats leur salaire précédent, puis leurs attentes salariales à partir de 2018. Paradoxalement, ces pratiques établissaient une certaine continuité des inégalités salariales.
Voyez-vous, demander aux candidats leurs attentes salariales n’est pas si différent que de leur demander leur ancien salaire. Les études montrent que les candidats donnent généralement un chiffre légèrement supérieur à leur précédente rémunération. Et devinez quoi, ce petit calcul, pas du tout innocent, a surtout causé du tort aux femmes. Plus Pixar que Cupertino, que ne ferait-on pas pour économiser quelques cents ?
« Au final, ce n’est pas la pomme qui tombe loin de l’arbre, mais l’inégalité salariale qui reste bien accrochée. »
Et ce n’est pas tout ! La plainte va plus loin en accusant Apple de pénaliser les employées féminines dans les évaluations de performances. Selon la plainte, pour des critères comme le travail d’équipe et le leadership, les hommes sont récompensés alors que les femmes, avec les mêmes comportements, sont punies. « Si vous pouvez le croire, les pommes pourries ont vraiment du mordant, » disent les plaignantes.
Et comme si cela ne suffisait pas, des témoignages de femmes racontant des histoires de harcèlement sexuel et de représailles de la part des RH sèment davantage de doute sur la propreté des pratiques d’Apple. Le cas de Jayne Whitt, ancienne directrice du département juridique, qui a été licenciée après avoir dénoncé les menaces de mort d’un collègue, est particulièrement alarmant.
La suite ? Nos deux héroïnes demandent réparation pour les bas salaires et les bénéfices non perçus, de même qu’un procès avec jury pour exposer la situation. Alors, Apple, on fait la sourde oreille ou bien on croque la pomme avec honnêteté ?
Source : Engadget