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Credits image : National Cancer Institute / Unsplash

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Tempus: L’IA peut-elle sauver cette entreprise non rentable ?

Comment une entreprise non rentable parvient-elle à faire son entrée en bourse avec succès ?

Tempus, spécialisée dans les tests génomiques et l’analyse de données, créée par Eric Lefkofsky (également fondateur de Groupon), a fait ses débuts sur le Nasdaq vendredi dernier. Comment cette entreprise, malgré ses pertes, a-t-elle réussi une telle prouesse ?

L’IPO, fixé à 37 $ par action – soit le haut de sa fourchette de prix –, a permis de lever près de 411 millions de dollars, atteignant une valorisation diluée de plus de 6 milliards de dollars. Toutefois, cette valorisation est bien inférieure aux 10,25 milliards estimés par PitchBook en fin 2022. Pourquoi cet écart de valorisation pour une entreprise qui génère des pertes nettes ?

Tempus vise à intégrer l’IA dans tous les aspects de ses outils diagnostics.

Les revenus de Tempus en 2023 s’élevaient à 531 millions de dollars, avec une perte nette de 290 millions de dollars. Cependant, ses pertes d’exploitation ont été réduites de 83 % en 2022 à 37 % en 2023. Lefkofsky estime que Tempus sera positive en termes de flux de trésorerie et d’EBITDA d’ici 2025. Comment une telle transformation est-elle envisageable ?

Fondée en 2015 par Lefkofsky après une expérience personnelle marquante, Tempus utilisait initialement la technologie et la séquençage génomique pour améliorer les traitements médicaux. L’objectif de l’entreprise est désormais d’évoluer vers une société d’IA. Seulement 5,5 millions de dollars sur les revenus de 2023 provenaient de l’IA. Est-ce que cette faible contribution de l’IA est suffisante pour définir l’avenir de la société ?

Avec 30,1% des parts et 65% du droit de vote en raison d’une structure à deux classes d’actions, Lefkofsky reste le principal actionnaire de Tempus. D’autres actionnaires importants incluent NEA, Revolution, T. Rowe Price et SoftBank. Comment cette concentration de pouvoir affecte-t-elle la gouvernance de l’entreprise ?

C’est le quatrième lancement en bourse de Lefkofsky, après Groupon qui avait une valeur de près de 13 milliards de dollars lors de son entrée en bourse en 2011 mais qui ne pèse plus que 600 millions de dollars aujourd’hui. Quelles leçons Lefkofsky peut-il tirer de ses expériences passées pour garantir le succès de Tempus sur les marchés publics ?

Source : Techcrunch

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