Genspark est-il la solution ultime pour les recherches en ligne par IA ?
Voilà une question que nombreux se posent depuis le lancement de Genspark, une nouvelle plateforme utilisant l’IA pour créer des résumés personnalisés en réponse aux requêtes des utilisateurs. Mais comment cette technologie se compare-t-elle réellement à ses concurrents déjà établis comme Google AI Overviews ou Arc Search d’Arc browser ?
Eric Jing, co-fondateur de Genspark, affirme que leur approche se veut plus précise grâce à l’utilisation de plusieurs modèles d’IA spécialisés pour différents types de requêtes. Cependant, cette distinction est-elle suffisante pour les différencier de leurs compétiteurs ?
Une page de recherche Génspark — ou Sparkpage — incorpore une variété de contenus de différentes sources en ligne, comme des articles de blogs, des commentaires sur les réseaux sociaux et même des vidéos pertinentes. En théorie, cette méta-analyse devrait offrir des résultats de haute qualité, mais est-ce réellement le cas ?
Le grand défi pour Genspark est de maintenir la qualité et la crédibilité face à des résultats souvent éthiquement questionnables.
Des plateformes comme Google et Arc Search ont déjà rencontré des problèmes de précision et d’éthique, allant de suggestions loufoques comme mettre de la colle sur une pizza à des recommandations dangereuses sur la manipulation d’objets tranchants. Genspark n’est pas à l’abri de de tels conflits, la recommandation de méthodes pour assassiner en est un exemple alarmant. Alors, comment Genspark peut-il assurer la sécurité et l’exactitude de ses résultats ?
Autre point de discorde : l’impact potentiel sur le trafic des sites d’origine. Si une grande partie des informations est synthétisée sur une Sparkpage, quel incitatif reste-t-il pour visiter les sites sources ? Cette centralisation de l’information pourrait entraîner des pertes de revenus significatives pour les éditeurs de contenu.
Eric Jing mise sur le fait que les utilisateurs, en particulier les plus jeunes, cherchent des réponses rapides et visuelles plutôt qu’une simple liste de liens. Mais cette vision est-elle suffisante pour convaincre les investisseurs et les utilisateurs ? Avec un tour de table de 60 millions de dollars mené par Lanchi Ventures, Jing et son équipe ont du pain sur la planche pour prouver que leur modèle est viable.
Alors, Genspark sera-t-il en mesure de transformer ses promesses en réalité concrète, surtout face à des concurrents bien établis et de gros investissements technologiques en jeu ? Le défi semble de taille, mais seul l’avenir nous le dira.
Source : Techcrunch