“Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison.” – Coluche. Voilà une citation qui ferait sourire nos amis de Wordsmith, cette start-up écossaise qui remue le monde de la legal tech comme un shaker à cocktails.
Wordsmith, fondée par les anciens de TravelPerk Ross McNairn (CEO), Robbie Falkenthal (COO) et Volodymyr Giginiak (CTO), propose une plateforme d’IA pour assister les équipes juridiques internes et les cabinets d’avocats. Leur idée de génie ? Faire en sorte que tout employé de l’entreprise puisse obtenir de l’aide pour des tâches juridiques, qu’il s’agisse de revoir des contrats ou de répondre à des questions spécifiques sur des documents. Un petit bijou technologique configuré par les équipes juridiques elles-mêmes!
Six mois après son lancement, l’entreprise basée à Édimbourg a déjà conquis des clients prestigieux comme Trustpilot et s’associe à des géants du droit tels que DLA Piper. Cette traction ne pouvait que séduire de célèbres firmes de capital-risque. C’est ainsi qu’Index Ventures et General Catalyst ont mené un investissement de 5 millions de dollars en semence dans Wordsmith. Même Gareth Williams, le fondateur de Skyscanner, a décidé de jeter son dévolu sur cette jeune pousse. Pas mal pour une start-up née en octobre dernier, n’est-ce pas?
Wordsmith propose une IA « lawyer-in-the-loop » permettant d’automatiser les tâches répétitives tout en gardant les avocats dans la boucle.
Vous pensez que Wordsmith est un cas isolé ? Détrompez-vous! La legal tech a le vent en poupe. D’autres jeunes pousses comme Harvey AI et Luminance se positionnent aussi sur ce marché en pleine expansion. Toutes ces compagnies surfent sur la vague de l’IA générative et automatisent la paperasserie pour que les juristes puissent se concentrer sur des tâches plus stratégiques.
Wordsmith se distingue en offrant un mode « autopilot » pour les affaires simples, et un mode « co-pilot » où un avocat valide les réponses avant leur envoi. Imaginez un collaborateur du service commercial ayant besoin de vérifier un contrat ou d’obtenir des informations sur la posture de sécurité de l’entreprise. Un petit tour sur Wordsmith, et hop, il a sa réponse sans avoir à solliciter l’équipe juridique à chaque fois !
Alors, ready to ride the generative AI wave? Avec des ambitions bien ancrées en Écosse et maintenant une jolie somme en banque, Wordsmith est fin prêt à faire des vagues dans le monde légal. Et n’oubliez pas : avec Wordsmith, fini de noyer le poisson dans une mer de paperasse! 🐟
Source : Techcrunch
