« L’IA est la meilleure amie de l’homme… jusqu’à ce qu’elle essaie de voler votre travail! »
Que vous l’aimiez ou que vous la détestiez, l’intelligence artificielle – en particulier l’IA générative – est sur toutes les lèvres en 2024. OpenAI a peut-être capté l’attention avec ses services viraux comme ChatGPT et son financement à milliards, mais une nouvelle vague d’espoirs cherche à se faire un nom en Europe et Israël. Enfin une bonne raison de ne pas toujours regarder vers la Silicon Valley!
Selon un récent rapport du VC Accel et des analystes de Dealroom, bien que l’Europe et Israël représentent généralement 45% de tous les financements annuels de capital-risque, dans le domaine spécifique de l’IA, cette proportion chute considérablement. On pourrait voir cela comme une lenteur du marché, mais soyons optimistes et envisageons que la région réserve des surprises intéressantes.
« Alors que l’Europe traînait, elle pourrait bientôt courir très vite dans la course à l’IA. »
Les investisseurs sont en chasse pour la prochaine grande pépite de l’IA, et peut-être à des prix moins élevés qu’aux États-Unis. Harry Nelis, partenaire chez Accel, mentionne que son entreprise a publié ce rapport dans le cadre de leurs efforts pour évaluer toutes les startups de l’IA générative qui émergent dans la région. Leur apprentissage? Londres est la championne du monde avec près d’un tiers des startups réparties dans la capitale britannique.
Londres, la championne du GenAI
Parmi les 221 startups analysées par Dealroom et Accel, 27% se trouvent à Londres. Tel Aviv suit avec 13%, Berlin 12%, et Amsterdam avec 5%. Mais, surprise surprise, bien que Paris fasse l’objet de nombreuses discussions pour le développement de l’IA, elle n’arrive qu’à 10% du classement.
Oh là là, les startups parisiennes ne sont cependant pas du genre à se reposer sur leurs lauriers. En termes de collecte de fonds, celles-ci mènent le bal en Europe. Avec un total de 2,29 milliards de dollars collectés, dépassant celle d’Israël, la scène AI de Paris se gonfle d’orgueil! Mistral AI et « H » ont récemment levé respectivement 640 millions et 220 millions de dollars.
Mais pourquoi Paris fait-elle la différence?
La réponse se trouve aussi dans les écoles prestigieuses et la présence de géants de la tech. Pour Harry Nelis, ces chiffres montrent l’importance d’un investissement à long terme dans l’éducation, produisant ainsi des talents techniques de haut niveau. Paris ne fait pas exception avec ses établissements d’enseignement de renom et les géants comme Google et Meta ouvrant leurs propres laboratoires de recherche sur l’IA dans la capitale française.
Les hyperscalers en mode « usine à fondateurs »
Les grandes entreprises tech, telles que Alphabet, Apple, Amazon, Meta, et Microsoft (aka les MAAMA), jouent un rôle crucial en alimentant le développement des startups. Un quart des fondateurs de ces jeunes pousses AI viennent directement de ces mastodontes, et parmi les 10 startups les plus en vogue, 60% des créateurs proviennent des MAAMA. Google, en particulier, se démarque comme une véritable usine à fondateurs, surpassant même les écoles les plus prestigieuses.
MAAMA mia! Le message pour les outsiders ne semble pas très encourageant – mais, qui sait, cela pourrait aussi évoluer avec la maturation et la croissance de ce domaine passionnant.
Source : Techcrunch
