« La technologie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. » – Forrest Gump (ou presque)
En 2024, il est difficile de ne pas mentionner l’Intelligence Artificielle, surtout la version génératrice, tant elle capte l’attention. Tandis qu’OpenAI et ses ChatGPT volent la vedette avec des investissements colossaux, un rapport d’Accel et Dealroom met en lumière une poussée de startups prometteuses en Europe et en Israël.
Bien que ces deux régions représentent annuellement 45% du financement des startups, la proportion chute en matière d’IA, particulièrement pour les IA génératives. Peut-être cela signifie-t-il qu’elles sont en retard, ou plus positivement, sont-elles sur le point d’offrir des avancées fascinantes?
Les investisseurs scrutent maintenant la prochaine grande révolution, éventuellement à des prix moins gonflés qu’aux États-Unis. Selon Harry Nelis d’Accel, son équipe a réalisé ce rapport pour évaluer les nouvelles startups en IA générative. Voici ce qu’ils ont découvert :
N’oublions pas que parfois les histoires les plus modestes cachent les plus grandes surprises.
Londres mène la danse avec presque un tiers des 221 startups en IA générative, suivie par Tel Aviv, Berlin et Amsterdam. Paris, pourtant souvent citée pour son innovation en IA, se trouve au milieu du classement avec ses 10%. Néanmoins, les startups parisiennes, bien qu’en nombre inférieur, recueillent les fonds les plus conséquents.
Les startups françaises en IA générative ont levé 2,29 milliards de dollars, surclassant même Israël. Des tours de financement récents incluent Mistral AI avec 640 millions et « H » avec 220 millions. D’autres entreprises notables, comme Hugging Face et Kyutai, montrent aussi la vigueur de la scène parisienne.
La situation s’explique par la présence d’institutions académiques de pointe et de grandes entreprises technologiques attirant les talents. En France, des géants comme Facebook/Meta et Google ont établi des laboratoires de recherche en IA, facilitant la transition des universitaires vers l’entrepreneuriat.
Voici un petit fait amusant : si les startups semblent être le cœur de l’innovation en IA, les grandes entreprises technologiques, appelées les MAAMA (Alphabet, Apple, Amazon, Meta, Microsoft), jouent un rôle crucial en alimentant ce feu. Environ 25% des fondateurs de ces startups proviennent de ces entreprises, et parmi le top 10 de ces jeunes pousses, 60% des fondateurs ont travaillé pour l’une des MAAMA.
Google, notamment, se détache comme un véritable vivier de fondateurs d’entreprises en IA, dépassant même certaines des universités les plus prestigieuses. MAAMA mia! Tout cela montre que même si les outsiders peuvent avoir du mal à se faire une place, la situation évolue sans cesse. Alors gardons les yeux ouverts, car la prochaine générosité d’IA pourrait venir de n’importe où!
Source : Techcrunch
