« Et si une météorite tombait, aurait-on le temps de l’éviter ? »
Imaginez un peu : on découvre qu’un astéroïde de 100 à 320 mètres de diamètre menace notre belle planète bleue dans 14 ans. Et comme si cela ne suffisait pas, cet intrus céleste vient de se cacher derrière le Soleil, rendant toute observation impossible pour les sept prochains mois. Chouette programme, non ? Mais rassurez-vous, la NASA a pris les devants et a récemment mené un exercice grandeur nature pour tester sa capacité à réagir face à un tel danger. Spoiler alert : on est loin de Bruce Willis dans « Armageddon ».
Lindley Johnson, ex-officier de la défense planétaire de la NASA, souligne : « Un impact de grande ampleur est la seule catastrophe naturelle que nous pouvons prévoir des années à l’avance et éviter. » Un sacré challenge, qu’ils ont relevé lors du cinquième exercice de défense planétaire inter-agences. Au menu : comment éviter que la Terre se fasse malmener par un rocher spatial.
Même si aucune alerte n’a jamais été émise, la préparation reste cruciale.
Pour être clair, pas besoin de faire des provisions de raviolis en boîte. Les astronomes affirment qu’il n’y a actuellement aucun astéroïde connu sur une trajectoire de collision avec la Terre dans les 100 prochaines années. Pourtant, la NASA et d’autres agences gardent l’œil ouvert, car, un jour ou l’autre, une météorite pourrait effectivement pointer le bout de son nez.
Lors de cet exercice hypothétique, un astéroïde de 100 à 320 mètres (donnant la frousse à pas mal de monde) a été imaginé avec 72 % de chances de frapper la Terre. Quelque chose de cette taille pourrait causer pas mal de dégâts, surtout en traversant une zone densément peuplée comme Dallas. Et pour corser le tout, une surveillance de sept mois serait impossible pendant qu’il joue à cache-cache avec le Soleil.
La solution? Les agences proposaient des actions comme un survol de l’objet menaçant pour affiner ses caractéristiques, sa rotation et sa composition. Une autre option, plus majeure, serait d’envoyer un vaisseau spatial destiné à le dévier. Rappelons qu’en 2022, la NASA a réussi à « bousculer » un astéroïde de la taille d’un stade, un exploit technique qui laisse entrevoir des solutions pour l’avenir.
Cependant, une chose est certaine : mieux vaut être préparé à toute éventualité. Les récentes exercices de la NASA et ses partenaires ont montré qu’il est nécessaire d’être prêt, même si les risques sont faibles. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir.
Source : Mashable