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Credits image : Clay Banks / Unsplash

Technologie
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Cruise dans le Brouillard des Règlements

« La technologie, c’est comme une boîte de chocolats: on ne sait jamais sur quoi on va tomber. » – Allons jeter un coup d’œil aux dernières péripéties de Cruise.

Cruise, la filiale autonome de General Motors, a récemment accepté de payer une amende de 112 500 $ pour avoir omis de fournir toutes les informations sur un accident impliquant l’un de ses robotaxis l’année dernière. Ce règlement avec la California Public Utilities Commission (CPUC) permet non seulement d’éviter un litige, mais met également Cruise en mesure de reprendre ses opérations dans l’État.

Vous pourriez penser que Cruise se la coule douce, mais ce règlement permet à la Commission de se concentrer sur la supervision réglementaire plutôt que sur des batailles juridiques sans fin. Dans une déclaration par e-mail, Cruise a exprimé sa satisfaction quant à cet accord, en soulignant les « pas importants » entrepris pour améliorer leur leadership, processus et culture.

« Cruise s’est engagé sur le chemin de la transparence, tout en esquivant les embûches de la bureaucratie. ».

En octobre 2023, Cruise avait provoqué un tollé lorsqu’un de ses robotaxis a renversé un piéton déjà percuté par une voiture conduite par un humain, traînant la victime sur 20 pieds. Le petit secret honteux de l’entreprise de ne pas avoir partagé cette information avec la CPUC et d’autres régulateurs a mené à la suspension de leurs permis.

Depuis lors, Cruise a pris des mesures correctives, engageant notamment le cabinet d’avocats Quinn Emanuel pour une enquête interne. Ils ont également remanié leur structure opérationnelle, ce qui a entraîné le départ de certains dirigeants comme le co-fondateur et ancien PDG Kyle Vogt.

Néanmoins, la CPUC a noté que Cruise assumait sa responsabilité pour ses erreurs passées et promettait d’être plus transparent à l’avenir. En échange, l’entreprise évite de s’enliser dans les méandres juridiques coûteux et compliqués.

Alors que Cruise tente de regagner la confiance du public, ils devront régulièrement partager les informations d’incident avec la CPUC. Cela inclut une augmentation des rapports de collision et des comptes-rendus mensuels sur les incidents impliquant des véhicules autonomes arrêtés.

Avant cet incident notoire, Cruise n’avait pas exactement conquis les cœurs avec ses taxis autonomes qui jouaient à « bloquer la circulation » de manière aléatoire. Heureusement, l’entreprise déploie ses efforts ailleurs, comme à Phoenix, Houston et Dallas, où la réglementation est moins stricte.

En Californie, Cruise pourrait adopter une approche similaire face à des concurrents comme Waymo. Bien qu’ils aient des permis suspendus pour les véhicules sans conducteur, Cruise peut encore tester avec un conducteur de sécurité, une bouée de sauvetage aussi précieuse qu’improbable.

Un porte-parole de l’entreprise a confié à TechCrunch que Cruise est déterminé à reconstruire la confiance avec les régulateurs, les responsables et les communautés, surtout dans leurs terres natales à San Francisco. Quant à savoir si la CPUC est prête à ré-approuver leurs permis, mystère et boule de gomme.

Source : Techcrunch

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