« Communiquer sans se faire scanner, c’est quand même le pied ! »
Mesdames et messieurs, préparez-vous pour une odyssée technologique rocambolesque dans l’univers de l’UE, où les photos et vidéos de nos chers messageries risquent de passer sous le scanner de l’IA pour détecter tout contenu susceptible d’abus sur les enfants (CSAM). Une proposition qui suscite autant de débats qu’une table ronde sur la meilleure façon de cuire des frites.
Les géants de la messagerie comme WhatsApp, Signal, Proton et autres défenseurs de la vie privée sont montés au créneau. Ils affirment que cette idée pourrait mettre à mal le chiffrement et menacer les droits fondamentaux et la démocratie du bloc européen. Imaginez ! Chaque fois que vous enverrez un GIF drôle à votre chat, il pourrait bien finir dans les rouages d’un algorithme défectueux.
Les opposants affirment que le plan européen pourrait transformer nos messageries en vrai champ de faux-positifs.
Cette situation est devenue encore plus digne d’un feuilleton lorsque le jeudi fut prévu pour établir une position commune parmi les 27 États membres. Mais, à la surprise générale, le point fut retiré de l’ordre du jour : trop de divergences. C’est comme si personne n’arrivait à se mettre d’accord sur la recette secrète du bonheur numérique !
Le Trilogie (ou plutôt, trilogue) des lois de l’UE est aussi complexe qu’une partie de football américain entre geeks. La Commission propose, et le Parlement et le Conseil débattent. Mais tant que le Conseil reste divisé, les discussions restent en suspens. Et cela peut continuer encore un moment, comme un marronnier qui refait surface tous les deux ans.
Mercredi, Meredith Whittaker de Signal a lancé une offensive digne de « Game of Thrones » à l’encontre des législateurs européens, qualifiant le projet de surveillance de masse. Entre-temps, les eurosceptiques, comme Patrick Breyer du Parti Pirate, soulignent que ces révisions ne sont qu’une reprise des anciennes propositions remises au goût du jour.
Pour mettre du beurre dans les épinards, Andy Yen de Proton affirme qu’il ne faut surtout pas baisser la garde. Les propositions anti-chiffrement sont comme ces boîtes de Pandore qu’on n’arrive jamais totalement à refermer. Restons vigilants, chers lecteurs, car la prochaine attaque sur notre vie privée pourrait arriver d’un moment à l’autre.
Notre histoire semble donc boucler sa course sans conclusion définitive. Seulement une chose est certaine : ce dossier semble poursuivre son chemin sinueux. Et comme on dit si bien : « Toute résistance serait fuie-tile ! »
Source : Techcrunch